À peine l’année a-t-elle débuté que la déception suscitée par un jeu a mis en lumière un studio de développement et de consultation narratif québécois, dont l’influence sur les jeux vidéo occidentaux est peu appréciable. Qui est Sweet Baby Inc. et que cache ce nom ?
Développé par le studio sud-coréen, Stellar Blade est l’un des jeux les plus attendus exclusivement sur la Playstation 5. Cependant, derrière tout l’engouement se cache une certaine dose de négativité, mais pour des raisons peu convaincantes. Pourquoi cette critique incessante envers ce jeu ? (suite…)
En célébration des 30 ans de la Neo-Geo par SNK, voici mon top 5 des jeux sous-appréciés sur la console.
Le 26 avril 1990 sortit la Neo-Geo, le nouveau système arcade par SNK (Shin Nihon Kikaku). C’était l’un des rares systèmes arcade à proposer une version console de celui-ci, la Neo-Geo AES (Advanced Entertainment System).
Bien-sûr, ça avait un prix très élevé (pour la console) : 650$ à sa sortie aux USA (58 000 Yens), et avec l’inflation 2019, jusqu’à plus de 1 200$. Et c’est sans compter sur les jeux disponibles, qui étaient vendus à environ 200$. Ce qui explique pourquoi, avant 1991, la console était uniquement pour la location.
Mais ce prix en valait la peine, car c’était des conversion de la version Arcade à la perfection. D’où son surnom de la « Rolls Royce » des consoles de jeux.
Avec le grand retour de SNK sur le marché, on a droit à aussi à une version mini de la Neo-Geo, avec 40 jeux inclus, à un prix abordable. Ce qui n’empêche pas les collectionneurs de chercher les originaux, malgré que certains sont très rares.
Toutefois, j’aimerais partager quelques jeux qui sont sous-appréciés durant la période d’existence du système. Il y a eu, en tout, 148 jeux sorties sur le système arcade ( 117 pour la version console). Et parmi cette liste, je ne prendrai que 5 d’entre eux.
Pour faciliter la tâche, voici quelques limites :
Pas de titres faciles comme la série King of Fighters, Metal Slug, Samurai Shodown, Fatal Fury et Art of Fighting.
Pas de jeux sortis exclusivement au Japon.
Je prendrai aussi en compte les jeux sortis uniquement sur Arcade.
Certains des jeux ne sont pas forcément présent sur la Neo-Geo X ou Neo-Geo Mini.
Les jeux home made, sortis après la fin du système, ne seront pas tenus en compte.
1# – Breakers Revenge (1998 – SNK, Visco Games)
On commence par un jeu de combat : Breakers Revenge, par SNK et Visco Games. Il s’agit d’une version « amélioré » du premier Breakers, de 1996. S’inspirant de Street Fighter et Fatal Fury, le jeu est assez solide en terme de gameplay. Chaque personnage dispose de plusieurs super-combos, avec une limite à un stock de 3. Graphiquement, c’est aussi potable, malgré une bande-son assez décevante. Et le roster est très limité, avec seulement 8 personnages.
Je vous conseille la version Revenge, comparé à la première version, car il introduit un personnage supplémentaire (Saizo) et le boss de fin jouable via un code. Malgré tout, Breakers Revenge reste un jeu de baston solide.
2# Shock Troopers
Qui se rappelle de la série Ikari Warriors ? Le Run’n’Gun avec le joystick rotatif qui permet de changer la direction du tir ? Shock Troopers, développé par Saurus, est dans le même style, en enlevant le joystick rotative pour un gameplay plus fluide à prendre en main. Vous pouvez tirer sur les 8 directions, mais en maintenant la touche de tir, vous pouvez vous déplacer librement, tout en gardant la direction du tir. Bien-sur, l’action est intense comme tout.
Un des points positifs est le choix de jouer en solo, ou avec une équipe de 3, parmi les 8 personnages disponibles. Chacun d’entre eux possède une attaque spéciale, et peuvent vous offrir un bonus de vie, selon la route que vous sélectionnez. Le jeu aura droit à une suite, sous-titré Second Squad, qui malheureusement est inférieur au premier : 4 personnages seulement et la présentation inférieur au premier, malgré un gameplay solide.
Si vous n’avez pas essayé le 1er Shock Troopers, allez le tester.
3# Power Spikes 2
Video System, la compagnie derrière la série Aero Fighters, était aussi derrière la série Power Spikes, débutant en 1989 avec Super Volley Ball, puis en 1991 avec Power Spikes. La série était OK, pour un jeu de Volley-ball Le 2e opus, de 1994, offre quelque chose de nouveau : le choix de trois ligues. Vous avez le choix entre la ligue homme, femmes, ou mixte. Alors que les ligues hommes et femmes gardent le même style que les 2 épisodes précédents, la ligue mixte, nommé « Hyper League », est assez différent.
Hormis le style futuriste, et le fait qu’il y a des équipes plutôt que des pays, le gameplay change. Au lieu d’avoir 15 points, le but est de réduire la barre de vie de l’équipe adverse. De plus, vous disposez d’une attaque spéciale, lors de votre service ou durant l’offensive.
Alors que les graphismes et musiques sont moyens, Power Spikes 2 est un bon jeu pour les fans de volley.
#4 – Ninja Master’s
Le troisième jeu de combat par ADK : le même studio derrière Agressors of Dark Kombat et la série World Heroes. Ninja Master’s (aussi appelé Haō Ninpō Chō) s’inspire de Samurai Shodown, l’autre série de jeu de combat avec armes blanches sur la Neo Geo, tout en offrant quelques ajustements. En premier lieu, chaque personnages peuvent dégainer ou rengainer leur armes, qui changent la propriété de certains coups spéciaux.
D’ailleurs, pour 1996, la présentation graphique est au top et la maniabilité est très fluide, gardant certains tropes des jeux de baston par SNK (comme le super combo quand la barre de vie est au rouge). Malgré un roster assez limité (10 personnages + 2 boss), Ninja Master’s est une bonne alternative.
#5 – Neo Turf Masters
Et on termine avec un jeu de golf. Oui, ça me surprends aussi, vu que la plupart des simulations de golfs peuvent être ennuyeux. Mais celui-ci est un excellent jeu de golf dans le style Arcade. Neo Turf Masters, alias Big Tournament Golf, est co-développé par Nazca, le même studio derrière la série Metal Slug (du moins, les 3 premiers épisodes). D’ailleurs, c’est le premier jeu réalisé par Nazca, datant du 29 janvier 1996.
Vous avez le choix entre 6 golfeurs, avec des attributs différents, et le choix entre 4 courses de 18 trous. La jouabilité est simple à prendre en main, avec un bouton pour gérer la puissance et précision du tire (A) et deux pour courber votre tire (B/C). Quant à la présentation graphique et sonore, c’est du tout beau, surtout pour la bande-originale du jeu
Si Windjammers est parvenu à avoir un remake/suite, pourquoi pas Neo Turf Masters ? Aux fans de jeux de golf, c’est à avoir dans votre collection !
Ceci conclut mon top 5 des jeux sous-appréciés sur la Neo-Geo. Avez-vous d’autres exemples de jeux qui mérite un peu d’attention ? N’hésitez pas à les partager en commentaires.
Je viens enfin de terminer Death Stranding sur PS4. Au lieu de faire un test, j’aimerai parler sur ce que le jeu m’a appris. À savoir l’importance du lien, qui est le thème central du jeu.
ATTENTION : Il y aura des spoilers sur l’histoire jeu. Vous avez été prévenus !
C’est assez incroyable que la plupart des gens sont divisés sur le nouveau magnum-opus par Hideo Kojima. Le gars aime faire des scénarios qui virent dans le WTF. C’était le cas avec la série Metal Gear chez Konami, et c’est toujours le cas avec Death Stranding.
Après 90 heures de jeu (voir plus avec la complétion à 100%), le tout en mode Difficile (parce que pourquoi pas), je peux enfin dire que l’expérience Death Stranding m’avais beaucoup surpris, après avoir compris l’histoire.
Au lieu de faire un test complet, je préfère parler du sujet principal du jeu, qui est l’importance du « lien ». Du moins, du mieux que je peux.
Mais si vous voulez un briefing : les graphismes sont excellents, la musique est captivant, le voice-acting (du moins en anglais) est au top et le gameplay est solide, malgré les plaintes par les journalistes de jeu. Bien-sûr, ça nécessite du temps à comprendre comment interagir et savoir gérer sa marchandise. Mais c’est une autre histoire.
Des villes et des joueurs connectés
L’univers de Death Stranding se rapproche du post-apocalypse futuristique. Le monde est ravagé par le phénomène du Death Stranding, qui cause des explosions cataclysmique (nommé Néant) et de la pluie qui accélère le temps (appelé Timefall). En tant que livreur pour le compte de Bridges, Sam (donc vous), aura à reconnecter les villes entre eux pour reconstruire un pays découpé de ses liens, à travers le réseau chiral.
Surtout que reconnecter les colonies offre l’avantage d’obtenir de nouvelles et meilleurs équipements pour Sam, rendant la livraison plus rapide. Et aussi permettre de rajouter encore plus de structures et faire des merveilles sur le terrain (quittes à faire un circuit de snowboard).
Mais le point positif sur Death Stranding est que chaque joueur peut contribuer à aider les autres joueurs. Oui, le jeu se fait en solo, mais dans le même style que Dark Souls, la communauté peut vous aider à faciliter vos livraisons. Pas seulement avec des panneaux d’aide, mais aussi avec les structures et véhicules disponibles sur le terrain. Ce qui donne tout un sens au terme Homo Ludens par l’historien Johan Huizinga.
Assez ironique que ça fait référence à l’importance des réseaux sociaux dans notre société. Je veux dire, le pouce bleu fait trop penser à Facebook, qui est le réseau social le plus utilisé dans le monde. En même temps, c’est un peu le but quand on créer un profil social dans un monde connecté. On rends service, on s’entraide et on est récompensé par la suite. Si seulement c’était le cas avec les réseaux sociaux qu’on utilise, mais bon.
Ce qui m’amène avec le cas du réseau chiral que est pratiquement, Internet. C’est devenu le média le plus utilisé, compte tenu de sa rapidité. Toutefois, rien ne vaut l’efficacité des livreurs, qui bravent l’environnement pour remettre les colis en mains propres. Ce qui est autant plus ironique, compte tenu de la situation en 2020, avec la pandémie du Covid-19.
Reconnecter un lien qui est rompu
Cela m’amène avec le deuxième point sur le message du jeu : renouer un lien qui est rompu. On avait vu la phase de connexion, mais il y a aussi des moment où ce lien est rompu temporairement.
Dans le cas des colonies, il est souvent difficile de les rejoindre dans le réseau chiral, pour X raisons. C’est à travers les mails que l’on voit s’ils se sentent prêts à rejoindre les UCA, quittes à faire plusieurs livraisons, afin d’atteindre le niveau 2 de confiance.
Mais c’est avant tout dans les personnages de Death Stranding où le thème du lien brisé se reflète chez certains. Dans certains épisodes centré sur un personnage, on apprend un peu plus sur leur passé. Et pour ceux qui ont un nom de code, la raison derrière leur pseudonyme :
Fragile : la perte d’une ville entière après avoir été trahie par Higgs
Deadman : la perte de son « humanité », car il est l’équivalent de la créature de Frankenstein
Heartman : la perte de sa famille après un néant, durant une opération chirurgicale pour son cœur
Mama : la perte de son lien avec sa sœur jumelle Lockne, ainsi que de son enfant qu’elle porte.
Die-Hardman : la perte de son identité, après avoir accidentellement tué son capitaine Cliff et son enfant.
Cliff : La perte de son enfant, ainsi que de sa femme
Bridget Strand : la perte de son âme, qui prendra une forme humaine, sous le nom d’Amélie (qui est un porte manteau de la phrase « A Lie » : un mensonge)
Sam : la perte de sa femme, son futur enfant et de sa ville natale, causé par un Néant.
Chaque personnage, que ce soit à travers les cinématiques ou les interviews que l’on récupère, montre un signe qu’ils ont, à travers leur vie, perdu un lien personnel. On a eu, dans notre vie, un moment où on a perdu quelque chose qui nous tient à cœur. Pas seulement un objet de notre passé, mais une personne qui a de l’importance pour nous. Et le processus pour renouer ce lien peut être difficile.
C’est notamment le cas avec Sam, qui au départ, se contrefiche de « renouer » l’Amérique. Simplement de faire son job de porteur, en tant qu’indépendant et pour le compte de Bridges. Mais au fil du jeu, il parvient à renouer les villes entre elles et forger des liens d’amitié avec divers personnages. Je peux citer, par exemple, la mission où il faut ramener la petite amie du Ferrailleur en vie ou réunir les sœurs Lockne et Mama.
Le « pont » vers l’avenir
Ce qui m’amène au dernier point concernant le thème du jeu : le « pont » vers l’avenir. Là encore, je ne suis pas le mieux placé sur ce sujet, car c’est plus dans le thème parental. Donner naissance à un enfant est un moment inoubliable pour certains. Ça peut faire peur, puisqu’il revient à avoir des responsabilités importantes. Mais l’éducation d’un enfant, et contribuer à son épanouissement, reste un chemin vers notre futur. On a cette idée qu’il représente notre succession et permettre à avancer vers le futur.
Ce qui m’amène vers la scène, où Sam rencontre une dernière fois Cliff Unger, qui dévoile être son père : son « pont » vers l’avenir. Malgré la mort tragique des deux personnes, ils ont gardé ce lien même à l’au-delà. Quittes à s’enlacer une dernière fois avant leur « fin » tragique. Malgré leur différence et le fait qu’ils n’ont jamais grandis ensemble, le lien parental reste omniprésent.
Tout aussi ironique, quand on apprend sur le passé d’Hideo Kojima, qui a perdu son père quand il avait 13 ans. Et ça se reflète sur ce jeu : le lien fracturé entre un parent et son enfant. Ce qui est aussi présent dans la série Metal Gear, depuis le 1er Metal Gear Solid, avec Big Boss et ses « enfants terribles ». Mais aussi à travers les combats cauchemardesques dans le jeu, reflétant sa colère et sa tristesse de perdre son BB et sa femme. Au point où à la fin, il fait la paix à son fils et lui dire qu’il est fier d’avoir « réuni » les villes d’une Amérique divisée et détruite.
La phrase où Cliff disait qu’il n’était qu’une montagne et que Sam est son « pont » vers l’avenir. Son héritage. Et qu’il l’aimera même après sa mort. Comme la mère qui porte l’enfant sur son ventre, le père fait office de protecteur et d’éducateur pour développer le caractère de son enfant. Ce qui va lui permettre de forger son identité.
C’est tout aussi touchant et triste quand on se lie d’amitié avec Lou. Le BB de Sam, devient plus qu’un outil de détection contre les Échoués. J’ai toujours un sourire à le chouchouter pour garder sa barre de stress intact. Et c’est autant plus triste durant le dernier épisode, où il faut l’amener à l’incinérateur. Le tout avec le thème de BB en musique de fond.
« L’avenir est entre vos mains »
Death Stranding est pour moi un chef-d’œuvre sous-apprécié. Et il est vrai qu’il ne va pas plaire à tout le monde. Là encore, j’avais donné mon opinion sur ce que le jeu m’a appris. Et il y a encore des questions que je me pose sur le message du jeu. Là encore, si vous avez d’autres opinions, je vous invite à le partager en commentaire.
Ce n’est pas seulement le lien entre la vie et la mort, mais aussi le lien entre nous, les joueurs. Hideo Kojima, s’inspirant du roman par Kobo Abe « La Corde », où les premiers hommes ont conçus deux outils : la corde pour attacher, et le bâton pour se protéger. Les jeux d’actions ont tous une étymologie du bâton. Mais qu’en est-il de la corde ? C’est en partie la communauté du jeu. C’est visible dans les jeux MMO pour accomplir une quête en commun, et c’est devenu plus présent avec l’idéologie de créer un monde sociale. De plus en plus de jeu tente d’incorporer une connexion en ligne, pour s’entraider. Ce qui diffère de la compétition.
Si vous êtes plus intéressé pour un jeu qui est simplement, un jeu pour s’évader, Death Stranding n’est pas certainement pour vous. Car oui, il y a du gameplay, mais son point fort reste son histoire et le message qu’il porte. Car même si les opinions sont différents, nous restons des fans du média.
Depuis plusieurs années, ce projet de fan-game a tenu l’attention pour la plupart des fans de la série Megaman. Voici Megaman X Corrupted sur PC.
Je ne l’ai pas assez dit, mais je suis fan de la série des Megaman. Le Blue Bomber a bercé ma génération NES et de temps en temps, je sort un Megaman pour passer le temps. D’ailleurs, le dernier en date, Megaman 11, était l’un de mes jeux favoris pour 2018.
Bref, Megaman a eu son lot de spin-off à travers les années. Et l’une des plus réussis reste la série « Megaman X« . Pour aller dans l’essentiel : la série se centre sur X, la dernière création du Dr. Thomas Light. Un robot proche de l’être humain, qui est capable de prendre des décision, penser et avoir des émotions. Son design inspira la création de robots inspirés de son design, nommés Réploids. Malheureusement, la plupart se rebelle contre les humains et son classés comme Mavericks. Dès lors, X rejoint les rangs des Mavericks Hunters pour contrer cette invasion.
La série est un grand tournant comparé à l’univers « enfantin » de Megaman Classique, offrant un univers plus sérieux, des personnages qui évoluent à travers les nombreux épisodes, et un gameplay s’inspirant des jeux d’aventures et RPG. Il y a eu des épisodes excellents (X1, X4, X8), mais aussi des daubes (X3, X6, X7). Alors qu’on a pas eu un nouveau MMX depuis 2005 (Rockman X DiVE ne conte pas), certains fans prennent l’occasion de faire des hacks, voir même des jeux complets sur la série en générale. L’une d’entre elle, est Megaman X: Corrupted par JKBGames.
Un projet qui date depuis 2008
Le projet Megaman X Corrupted date de 2008, en utilisant le langage ActionScript 3, présent sur les animation et jeux Flash. Ce qui est déjà impressionnant, compte tenu des autres moteur de jeu utilisés de nos jours.
L’équipe de JKBGames est composé essentiellement de John K. Bacchus (alias JKB) qui est le programmeur et chef de projet. Il est rejoint par divers graphistes et programmeurs indépendants, venus pour contribuer à ce fan game.
La direction graphique est similaire à celui sur la version SNES, ce qui évoluera à travers les années en offrant de nouveaux sprites, animations, et modèles pour compléter le jeu. C’est déjà un excellent travail de la part de l’équipe d’offrir un coup de jeune sur un style qui date de 1993. Et la musique qui l’accompagne le reflète. Si vous êtes fan du soundtrack 16-bit de Megaman X, vous allez être ravis par les compositions de Dominic « Nitro Flasher » Ninmark.
La grande différence va être dans le gameplay, dont je vais revenir plus tard. En ce qui concerne le synopsis et sa position dans l’ordre chronologique, c’est un « What if » se situant après les événements de Megaman X5. On y retrouve X et Zero, mais aussi Alia, Signas, Douglas et Lifesaver, ainsi que des nouveaux personnages pour ce fan game. Il y aura aussi de nouveaux Mavericks, et un antagoniste qui, heureusement, ne s’appelle pas Sigma.
Megaman X Metroidvania
MMXC garde le même style d’action que l’on retrouve dans les jeux Megaman X. Mais la différence est qu’il s’accentuera sur l’exploration. Il est vrai que Megaman X encourage d’explorer les niveaux pour des power-ups et pièces d’armure, pour améliorer X. Ici, on y retrouve à peut-près la même chose, sauf qu’il n’y aura pas de sélection de niveau. Et oui, ce n’est pas une première pour la série, car ce style se retrouve dans Megaman Zero et ZX.
Les niveaux seront plus grands, avec divers secrets et accès à débloquer avec certaines armes ou techniques. Bien-sûr, le choix du Maverick est entièrement à votre décision. Et ces exploration permettra d’obtenir divers bonus et équipement comme les Heart Tanks, les Ride Armors, des pièces d’armures, voir même des boss secrets.
Le plus dans tout ça, c’est que les niveaux changent et deviennent plus durs vers la fin. Après avoir vaincu 4 Mavericks, le reste des niveaux seront plus coriaces à terminer. Similaire à X1 et X3, où selon le boss vaincu, un ou plusieurs niveaux seront affectés.
Sega, c’est pas plus fort que X et Z !
Et en parlant de boss, comme chaque Megaman, vous gagnez de nouvelles armes après chaque boss vaincus. X débloque de nouveaux projectiles, alors que Zero gagne de nouvelle techniques. Seul différence est qu’il est possible d’améliorer vos armes. Durant le jeu, vous gagnez en niveau après chaque ennemi et boss vaincus. Vous recevrez des points de compétences qui serviront à améliorer votre arme de base ou armes/attaques spéciaux. De plus, vous pouvez chargez les armes spéciaux, sans avoir recours à la pièce d’armure pour vos bras. A noter aussi que Zero peut réaliser des combos, pour créer de nouvelles, laissant un peu de créativité à votre offensive.
Et en parlant d’armures, X aura droit à 2 armures à débloquer, au cours du jeu : Phoenix et Hydra. De plus, vous pouvez sélectionner quel pièces d’armures vous souhaitez vous équiper, similaire à l’armure Variante dans X8. Sans compter les armures bonus à débloquer dans le mode « Nouvelle Partie + ». Bien-sûr, Zero aura aussi droit à deux armures différents, mais contrairement à X, il n’y a pas l’option de customiser.
Quand pour la sortie de Megaman X Corrupted ?
C’est un peu la question à un million de dollars. Avec les nombreux tests et WIP offert par JKBGames, rien n’est certain quand à la sortie de MMXC sur PC. Avant tout, il s’agit d’un fan-game fait indépendament par des fans de la série. Et le temps consacré peut être variable, surtout pour un gros projet comme celui-ci.
Dans un FAQ, JKB a confirmé que la date n’est pas confirmé pour le moment, et qu’il n’y aura pas de démo jouable. Toutefois, il est possible que le jeu aura droit à des DLC après sa complétion. Sans compter qu’il est possible d’y jouer avec une manette, ce qui est un plus.
Annoncé après le North America Regional Finals, Capcom annonce une nouvelle version de Street Fighter V, nommé Champion Edition.
Street Fighter V sera connu comme étant un bazar sans fin. Du moins, pour la version de base. Capcom s’était rattrapé avec Arcade Edition, offrant plusieurs modes bonus et un mode Arcade de base, avec l’ajout de personnages DLC à travers ses 4 saisons.
Mais voilà qu’il sorte une nouvelle version du jeu de combat phare, surnommé Champion Edition. On se dit, « c’est la même chose que pour Street Fighter IV!! »…eh bien, non. Car malgré qu’il aura un nouveau sous-titre, il y a quelques nouveautés qui s’ajoutent à ça.
En premier lieu, Street Fighter V: Champion Edition vous permet d’avoir accès à tous les personnages disponibles, aux niveaux et aux nombreux costumes dévoilés à ce jour. En tout, c’est 40 personnages, 34 niveaux et 200 costumes déjà débloqués. À noter que les contenus Capcom Pro Tour, Fighting Chances et collaboration commerciaux ne seront pas inclus.
Si ce n’est pas tout, la prochaine mise à jour gratuite, offre à tous les personnages disponibles un second V-Skill, avec son Balance Patch. Et oui, il y aura 40 personnages en tout, dont deux qui complète cette 4e saison. Les deux nouveaux personnages pour SFV sont deux boss de la série : Gill (de SF 3) et Seth (de SF 4).
Gill, le leader suprême des Illuminatis, entre en scène
Commençons par Gill, vu qu’il était disponible après la mise à jour post-CPT 2019. Le leader de la Société Secrète (les Illuminatis) a été une purge durant ses débuts dans Street Fighter 3. Principalement pour sa difficulté insensé, mais dans SF3: Third Strike, il est le seul personnage à utiliser trois Super Arts en même temps (y compris, Ressurection). De plus, il est le seul personnage dont ses coups spéciaux changent selon le côté dont il se trouve (vu qu’il maitrise la Pyro & Cyrokinésie).
Dans SFV, Gill est très différent que dans SF3. En premier lieu, il peut utiliser les attaques Pyro & Cyro, qu’importe le côté de l’écran. Et il dispose d’un attribut spéciale nommé « Anti-Type » qui, lorsqu’il frappe l’adversaire qui est affecté par un status élémentaire, résulte à un effet similaire à un contre (Feu sur Glace et vice-versa).
Pour ses V-Skills, Gill peut soit avoir accès à la parade (similaire au Mind’s Eye de Ryu) ou au Meteor Strike qui, selon le V-Trigger sélectionné (Primal Fire/Ice of Doom), change d’élément durant le match.
Et si vous êtes curieux, Gill est aussi le boss final dans la route SF3 dans le mode Arcade, et il est tout aussi chiant à affronter. Surtout qu’il a accès aux attaques V-Trigger en illimité.
Seth : le corps change, mais la cruauté reste le même
Ce qui m’amène à Seth, l’ex-PDG de S.I.N. qui se retrouve avec un design complètement différent. Juste pour précision, Seth est un androïde et malgré qu’il utilise un corps féminin (le Doll Unit Zéro), sa voix reste le même. Donc, non, ce n’est pas un changement de sexe, mais un changement de corps de combat.
Et en parlant de changement, Seth se retrouve avec un arsenal de coups spéciaux tout nouveau. Bien-sur, son style de gameplay qui se base sur la copie de coups spéciaux, se retrouve dans son 1er V-Skill: Tanden Engine. Dès que vous touchez votre adversaire avec ce coup, vous pouvez copier l’un de ses coups spéciaux. Toutefois, elle ne peut être utilisé qu’une fois avant de recommencer le processus. Son second V-Skill, Tanden Booster, augmente les propriétés de ses coups spéciaux de bases, avec un dash avant.
Pour ce qui est de ses V-Triggers, Seth peut booster la puissance de ses coups spéciaux avec Tanden Ignition (aussi compatible avec les coups copiés) ou lancer une sphère dirigeable avec le Tanden Manuever. En bref, Seth est devenu plus dangereux que sa version d’origine.
En conclusion : est-ce que payer pour SFV: Championship Edition en vaut la peine ?
Pour info, la mise à jour vers Champion Edition est gratuit. Mais tout dépends si vous souhaitez avoir tout le contenu débloqué dès le départ. Vous aurez, toutefois, à gagner du Fight Money via les matchs en ligne et les défis journaliers, pour avoir la monnaie nécessaire, ce qui peut être long.
Si vous avez déjà SFV chez-vous, le kit Upgrade vous coute 25€. Par contre, si vous n’avez pas encore acheté SFV, il vous coutera 30€, à partir du 14 février 2020, sur Playstation 4 et PC.
Au final, qu’avez-vous pensé de la nouvelle MAJ de Street Fighter V ?
Enfin sortie en occident sur Smartphones, voici mes premières impressions sur le jeu King of Fighters All Star. Un beat’em all classique à la sauce KOF.
Pour ceux qui ne sont pas familier avec la série, voici un récapitulatif condensé.
The King of Fighters (KOF) est la série phare de jeux de baston par le studio SNK (à ne pas confondre avec L’Attaque des Titans). C’est la première série qui regrouper plusieurs licences de SNK dans un jeu de baston, principalement Fatal Fury, Art of Fighting, Psycho Soldiers et Ikari Warriors. Aussi, des personnages originaux sont inclus pour compléter le roster. King of Fighters était assez innovant depuis ses débuts en 1994. Les combats se font par équipe de 3 contre 3 et mélangent les mécanismes utilisé dans FF et AOF.
Bien qu’il soit dans l’ombre d’autres franchises à succès, KOF est encore d’actualité, avec son 14e opus (King of Fighters XIV), l’inclusion des personnages dans d’autres jeux et le 15e opus prévu pour 2020.
Mais en attendant, les joueurs de Smartphones pourront profiter de cette nouvelle gemme par SNK.King of Fighters All Star (développé par Netable) vient de sortir en occident le 22 octobre 2019, un an après sa sortie officielle au Japon (26 juillet).
La saga King of Fighters : pour les nuls
Pour aller dans l’essentiel, KOF All Star reprend les 3 arc principaux de la série : l’arc Orochi (’94 – ’97), l’arc NESTS (’99 – 2001) et l’arc Ash Crimson (2003 – XIII). Si vous êtes encore inconnus à la série, le jeu s’en sort bien à donner les points essentiels de la série, concernant les personnages et l’histoire du jeu. Le tout dans une histoire originale où vous incarnez un amnésique qui participe aux tournois pour retrouver sa mémoire.
Concernant les personnages disponible, vous avez accès à tous les personnages qui sont apparus dans la série, ce qui en fait un paquet, si on compte les variantes de chacun d’entre eux. Bien-sûr, le roster est inférieur à la version japonaise qui compte plus de personnages accessible. Sans compter les personnages crossover, comme ceux de Samurai Shodown, Tekken et même Gintama. Heureusement que ces personnages seront disponible pour nous, à travers les mises à jour (sauf pour Gintama).
Vous avez plusieurs modes, hormis le mode histoire. Vous avez les quêtes événementiels, le contre-la-montre, les match amicaux et avec classement et les donjons de puissance. Certains modes sont à débloquer via votre rang, ce qui vous oblige à jouer, du moment que vous avez encore des points d’actions sur vous.
La dream team de tes rêves
Concernant le gameplay, c’est un beat’em-up des plus basiques. Vous avez une attaque de base et deux compétences spéciaux, au départ. Votre équipe est composé de 3 personnages, que vous sélectionnez avant de commencer. Et chaque membre aura droit à un striker, qui peut servir d’attaquant ou de soutien, offrant un bonus à votre personnage.
Un point important, c’est que la composition du groupe peut vous donner un bonus qui peut vous aider dans la partie. Par exemple, avoir une équipe composé uniquement de femmes, ou issus du même épisode, ou du même pays. Même chose pour le choix du Striker.
Comme tout bon jeu avec un roster énorme, vous aurez à les gérer. C’est à dire, augmenter leur niveau et leur rang, débloquer de nouvelles compétences ou bonus, ou booster leur stats. Il faudra, bien-sûr, grinder du matériel à travers les challenges ou répéter les épisodes pour économiser votre or.
Par contre, chaque personnage peut être équipé d’une carte de combat. Ces cartes peuvent offrir un bonus ou permettre d’accéder à leur ultra combo. Mais là encore, il faut pouvoir accéder à ces cartes durant le jeu.
Une aventure long à travers les années KOF
Pour accéder au contenu que propose le jeu, il faudra gagner en rang. Rien de plus simple que d’aller à travers le mode Histoire. C’est notamment par là que vous devrez passer, si vous souhaitez débloquer les options pour optimiser vos personnages.
D’ailleurs, pour débloquer les personnages, vous aurez à collecter des cristaux rouges. Vous en obtenez avec les missions quotidiennes, lorsque vous vous connectez chaque jour ou en accomplissant les quêtes à travers les missions. En moyenne, espérez une centaine de cristaux rouges (100 pour un personnage, 900 pour le lot de 10). Sans à dépenser de l’argent, il est possible d’avoir une équipe solide et même de débloquer (avec un peu de chance) des personnages de haut-niveau.
Au final, King of Fighters All-Stars est un bon jeu pour ceux qui veulent débuter dans la série. Si vous aimez les beat’em up, c’est un bon jeu pour passer le temps.
Bien-sûr, je vous recommande d’essayer les jeux de bastons pour bien rentrer dans le bain. De préférence : ’96, ’98, 2002, XI, XIII et XIV. De quoi patienter, en attendant KOF XV.
Jouer un personnage qui est du sexe opposé, c’est ce qu’on appelle le crossplay cosplay. Pourquoi cette pratique est-il si fascinant, et pourquoi la soutenir ?
J’avais côtoyer l’univers du cosplay depuis un bon moment. J’avais vu le meilleur, mais aussi le pire de cet univers. Ce n’est pas pour dire que je me lance dans la création de costumes (niveau crafting, c’est zéro). Mais c’est avant tout pour soutenir ceux et celles qui donnent de leur temps pour devenir leur personnage favori en costume. C’est notamment le cas avec le Crossplay Cosplay, où l’art d’interpréter un personnage du sexe opposé à l’interprète.
Mais qu’est ce que le Crossplay Cosplay ?
Le Crossplay, dans le monde du cosplay, c’est d’incarner un personnage du sexe opposé au sien. Attention, il ne faut pas confondre avec le Genderbend (alias la règle 63). Ici, on incarne un personnage en changeant son sexe (Solid Snake féminin, Lara Croft masculin,…). Le style de Crossplay peut être classique ou « ironiquement » (sans cache son genre au public).
L’art du Crossplay n’est pas né avec la pratique du cosplay. On peut le lier avec le cross-dressing, voir le travestissement. On peut aller loin en citant divers figures historiques, comme pour s’être fait passer pour une personne du sexe opposé (Jeanne d’Arc, Hua Mulan, Marcel Duchamps), voir dans le domaine artistique, comme au théâtre, ou même dans la culture folklorique. Pour dire que le Crossplay n’est pas quelque chose de nouveau.
Pourquoi soutenir la pratique du crossplay ?
Avant tout de chose, il faut savoir que je ne pratique pas le cosplay. Je reste avant tout intéressé par cet univers, sans pour autant me lancer dans la pratique. Toutefois, je soutien la mention que le cosplay est pour tous, ainsi que leur pratique, dont le crossplay.
Sauf s’il s’agit de fait du style ironique (ergo sans maquillage ou props), c’est autant plus de boulot à réalisé dans la conception du costume, mais aussi le make-up et le travail des gestes. Pour un homme, il s’agit d’enlever les ombrages, raser la barbe, se faire une fausse poitrine, ou autre. C’est aussi un travail de double interprétation. Il ne s’agit pas d’incarner un personnage, mais aussi un genre différent. De plus, certains cosplayers de haut niveau peuvent facilement tromper l’œil du public. Ce qui reste surprenant !
Mais avec le développement du crossplay, vient le soucis des préjugés par le grand public. Cela peut entraîner des jugements négatives envers ceux qui le pratiquent. Mais il faut savoir que le crossplay n’a rien à voir avec l’orientation sexuelle, mais plus par plaisir d’interpréter un personnage qui leur tiens à cœur, malgré la peur du regard des autres. Et il y a eu même des instances où l’on voit des mots d’encouragements et des remarques positives quand à leur résultat.
Au final, le crossplay est une façon d’interpréter un genre. Malgré que la plupart ont du mal à l’accepter, la communauté reste très ouvert et tolérant à cette pratique. Et ça, c’est une bonne chose !
Sinon : que pensez-vous de la pratique du crossplay ? Est-ce que vous le pratiquez ? Quels ont été les retours avec la communauté et le grand public ?
Après le suicide d’Alec Holowka, suite aux accusation par Zoë Quinn, les médias sociaux montrent une faille contre les allégations en ligne.
(Disclaimer : N’allez pas harceler Zoë Quinn, ni les personnes impliquées durant cet affaire. Le but n’est pas de faire la chasse à la sorcière, mais de regarder les détails de cette histoire. Si vous souhaitez débattre, les commentaires sont ouverts).
Il y a une raison pourquoi la société utilise le procès équitable, à l’opposé de la loi de la populace. Car chaque personne est jugé innocent, tant qu’on ne lui prouve pas sa culpabilité. Mais on y trouve un retour à cette vielle loi, à travers les réseaux sociaux. Protégé(e) derrière son écran, n’importe qui peut lancer des allégations contre un tel, transformant le public en potentiel bourreau.
C’est malheureusement ce qui se passe avec la situation entre la développeuse de jeux vidéo et féministe, Zoe Quinn, et le récemment défunt Alec Holowka. Ne prenant pas compte si ces accusations sont bien fondés, voici un exemple de comment ne pas utiliser les réseaux sociaux pour dénoncer un crime.
Une relation qui se termine en tragédie
Pour ceux qui ne connaissent pas Zoe Quinn, voici un court synopsis. Chelsea Van Valkenburg (nom réel) est une développeuse de jeux vidéo, qui était au centre de la contreverse du Gamergate.
Alors qu’elle est connue pour une seule jeu (Depression Quest), sa connexion avec des personnes haut placés dans l’industrie du jeu vidéo (développeurs et journalistes). Cependant, à travers différents leaks et témoignages, elle semblerait avoir les traits d’une personne atteinte de troubles de la personnalité Borderline, voir antisociale.
Quant à Alec Holowka, il était un développeur, designer et musicien indépendant. Parmi les jeux où il était impliqué, on y trouve :
I’m OK – A Murder Simulator
Aquaria
Towerfall: Ascension
Night in the Woods.
Sur son Facebook, il annonçai, durant son 33e anniversaire, qu’il souffre de Distorsion Cognitive, mais qu’il suit une thérapie pour passer outres ses impulsions.
Selon son témoignage sur Twitter (26 août 2019), elle raconte ses mésaventures avec Holowka, pendant son voyage à Winnipeg. Durant le mois où elle était hébergée, Alec aurait maltraitée Zoë. Ce qui se décrit par des actes de violences physiques et morale, l’isolation du monde extérieur et d’agression sexuels. Ce récit est d’ailleurs apparu, après que Nathalie Lawhead dévoile que Jeremy Soule l’ai violée en 2018. À noté que le Tweet par Zoë, a été supprimé quelques jours après l’allégation.
Suite à ces accusations (n’ayant aucune preuve pour justifier l’attaque), M. Holowka se voit viré d’Infinity Fall. Vers le 31 août 2019, Alec Holowka se donne la mort. Selon le tweet de sa sœur Eileen Mary, Alec « souhaite le meilleur pour Zoë, ainsi que pour tout le monde ».
Une justice qui se règle sur la toile
Les réseaux sociaux sont devenus un outil de communication efficace. Car il n’y a pas de délai à recevoir l’information et permet de toucher plusieurs personnes en un instant. Toutefois, il n’y a pas de barrière avec les normes d’éthiques et sociaux. Tout le monde peut dire ce qu’il veut derrière un écran, mais aussi un pseudonyme. Il y a des leçons à tirer dans cette histoire . Chaque publication peut avoir des conséquences à long terme, dans la vie réel.
Un simple hashtag peut rallier plusieurs personnes à une cause. Ça reste le cas avec #MeToo (#BalanceTonPorc en France) pour dénoncer le harcèlement dans le milieu professionnel.
Mais, ce n’est pas une raison d’envoyer des histoires qui sont privés à des inconnus. Simplement parce que les médias sociaux existent. Il y a des choses qui doivent rester dans le cercle privée et familiale. Sauf si vous êtes le genre de personne à aimer détruire une vie.
La même chose peut être dit quant au jugement d’une personne. Que ce soit sur une rumeur en ligne, son genre, son orientation, sa situation professionnelle ou son handicap. Il y a toujours deux côtés de l’histoire à juger : l’accusé et la victime. Ceux qui vous soutiennent ne sont pas parfait, et ce qui accusent ne sont pas inhumains. Dans tous les cas, des séquelles psychologiques seront laissés dans l’esprit de tous.
Celle qu’on surnomme la « sorcière imbrûlée »
Ce qui m’amène à Zoë Quinn. Accuser une personne sur Internet sans donner de preuves concrètes, ni même avoir alerté la police, rend la situation étrange. Surtout que ce n’est pas la première fois qu’elle était au centre de controverses (lien en source). L’image montre une femme manipulatrice, égoïste, rancunière et orgueilleuse. Sa réputation n’est pas mieux que ceux qu’elle accuse. En utilisant les médias sociaux comme son arme, elle parvient à être reconnue par le grand public comme une « héroïne ».
Ce n’est pas pour dire que Zoë est coupable pour avoir poussée Alec au suicide. Ce qui est arrivé à M. Holowka reste tragique, après avoir tout perdu en 5 jours. Mais ce n’est pas pour dire qu’il est innocent. On est tous humain. Chacun ont ses qualités, mais aussi ses défauts. Alec Holowka n’était pas un saint, tout comme Zoë Quinn.
Alors que Zoë nie toute responsabilité pour le moment, l’histoire est loin d’être terminée.
MAJ : Peu de temps après cet incident, le blog The Post Millennial avait tenté de debunker les propos par ZQ à travers ses tweets datant de 2012 (durant la période où elle était en compagnie de M. Holowka). Mais plus tard (9 sept. 2019), après la publication de l’article, le site subira une attaque DDOS par ceux qui tentent de cacher la vérité, et couvrir les méfaits de ZQ.
Depuis que la situation s’est calmée, Zoe Quinn continue à travailler dans le comics, ainsi que le jeu vidéo avec son studio, Heart Machine, en tant qu’écrivain. Rien n’est sur s’il y aura une suite à cette affaire.
C’est la grande rentrée, et il est temps de revenir sur la série de baston écolière par Capcom : Rival Schools. Retour sur cette série sous-appréciée.
Revenons dans l’année 1997, dans le jeu vidéo, ou la 3D devient la norme pour les développeurs. Le site JeuxVidéo.com est mis en ligne pour la première fois sur la toile, Sega met fin à la production de la Megadrive et la Game Gear et la Nintendo 64 entre en scène en Europe. Parmi les meilleurs jeux vidéo sortie durant cette année, on a par exemple :
Castlevania: Symphony the Night
Super Mario 64
Crash Bandicoot 2
Goldeneye 007
Final Fantasy 7
Côté Arcade, Capcom sort une petite merveille sur la Capcom ZN-2. Le jeu en question est Rival Schools: United by Fate. Aussi appelé au Japon Shiritsu Justice Gakuen: Legion of Heroes (un titre assez « Bad Ass »). Sortie en Novembre 1997 sur Arcade, il sera porté en 1998 sur la Playstation (celui dont je suis le plus familier). Parmi les jeux de combats sous-appréciés par Capcom, celui-ci est assez unique. Pas seulement du fait qu’on y retrouve un casting composés d’étudiants et de professeurs. Mais ça reste un bon jeu, et vous allez savoir pourquoi.
Pour l’honneur de mon école !
Le synopsis du premier Rival Schools est que plusieurs kidnappings d’étudiants et employés de lycées ont eu lieu dans la ville d’Aoharu City. Les personnages, issus de 5 lycées, ont leur motivations pour savoir ce qui se cache derrière ces enlèvements. Le roster est composé de 14 personnages, représentant les lycées de Taiyo, Gorin, Gedo, Pacific et Justice. Si on compte les deux boss Raizo et Hyo, la version alternative d’Akira et Sakura de la série Street Fighter, il y a 18 personnages total dans la version Arcade.
Pour le gameplay, c’est un 2 contre 2 en 2.5D, utilisant seulement 4 boutons d’attaques (similaire aux jeux de bastons de la Neo-Geo). Après la fin d’un round, les joueurs peuvent changer de personnages. Toutefois, les combats restent strictement en 1 contre 1 (on y reviendra plus tard sur le système de partenaire).
Chaque personnage dispose de coups spéciaux, dans le même style que Street Fighter. Mais il garde un système de combos similaire à la série Marvel vs Capcom (Launcher, Course, Super Saut). Toutefois, le jeu propose divers mécaniques de défense :
Tardy Counter : vous pouvez contre-attaquer lorsque vous êtes en défense. Similaire au Alpha Counter, sauf qu’il ne coute aucune barre de spécial.
Ditching : un déplacement latéral qui permet d’esquiver la plupart des projectiles ou (avec un bon timing), vous permet de vous mettre derrière l’adversaire.
Attack Cancel : la possibilité de parer les attaques (projectiles inclus) avec une attaque normal. Alors qu’il permet de gagner une barre de spéciale, ça ne fonctionne pas pour les attaques au coups multiple. Aussi, le timing est strict à réaliser.
Ce qui m’amène avec le système de partenaire ou Team-up Attack. Chaque personnage dispose d’un Team-Up Attack. Coutant 2 barre de spéciales, ces attaques peuvent infliger des dégâts importants. Seuls les personnages Hinata, Natsu, Tiffany et Kyoko peuvent offrir un boost à votre personnage, que ce soit regagner de la vie ou augmenter la barre de spéciale.
Pour ce qui est de la présentation, les graphismes sont acceptables pour cette période, tournant à un bon 60 fps. Malgré que le visage de certains personnages sont….questionnables. Ce n’est pas sans compter la musique qui est excellente ! Setsuo Yamamoto a encore assuré en tant que compositeur chez Capcom. Et si vous ne l’avez pas encore écouté, faites-le de suite !
Un portage réussi sur Playstation
Rival School: United by Fate sera porté sur la Playstation en 1998. Le jeu est divisé en deux disques : Arcade et Evolution (une première pour un jeu de baston sur la PSX). Alors que la version Arcade contient les modes de bases (Arcade, Versus, Survie, Entraînement,…), le CD Evolution contient quelques modes bonus. D’abord des mini-jeux basés, ainsi qu’un mode Leçon pour apprendre les bases du jeu. Aussi, deux personnages supplémentaires sont inclus dans le roster : Daigo et Hayato. Enfin, des version alternatives pour Hinata, Natsu, Tiffany et Kyoko peuvent être débloqués durant le jeu.
Mais la grande surprise pour ceux qui ont la version japonaise, est le mode « School Live » (ou « Nekketsu Seisyun Nikki »). Un mixte entre création de personnage et simulation de drague, vous pouvez améliorer votre personnage au fil de votre année scolaire. Cerise sur le gâteau, vous pouvez l’utiliser dans n’importe quel mode, sauf Arcade. Malheureusement, ce mode ne sera pas porté hors du Japon. Certainement une faute de temps pour traduire tous les textes). Seuls 24 personnages issus de ce mode seront inclus dans le jeu, ce qui n’est pas rien (?).
Mais les exclusivités au Japon, il y en a encore. Un update du jeu Rival School, nommé Shiritsu Justice Gakuen: Nekketsu Seisyun Nikki 2, sortira le 24 juin 1999 sur la Playstation. Le jeu rajoute deux nouveaux personnages (Ran et Nagare), deux nouveaux mini-jeux (Course à pied et Dance-off) ainsi qu’une version revue du mode School Life. De plus, il est compatible avec la Pocketstation, malgré qu’on ne sait pas plus sur ses additions.
Tu ne touches pas à mon goûter !
En 2000, Capcom sort la suite de Rival School, nommé Project Justice: Rival School 2 (ou Moero! Justice Gakuen au Japon). D’abord sur le système arcade Sega Naomi, il sera porté l’année suivante sur la Sega Dreamcast.
Avec des le rajout de nouveaux personnages (pour un total de 29), le gameplay à changé du 2 vs 2 au 3 vs 3. Pour les attaques par équipe, vous pouvez faire un team-up attack, ou un Party-up Technique qui permet d’invoquer les 3 personnages en même temps, pour une attaque dévastatrice, au prix de toute la barre de spéciale. De plus, il est possible d’effectuer un Team-up Cancel pour annuler un Team-up Attack, durant le laps de 5 secondes.
Toutefois, le point faible va vers le portage sur Dreamcast qui n’offre pas de contenus additionnels. Il n’y a pas de mini-jeux, mais le mode School Life est encore disponible, mais différent des épisodes précédents. Exit le style « simulation de drague », pour un style « Jeu de société ». Ce qui est assez décevant.
Tristement, Project Justice: Rival Schools 2 sera le dernier épisode de la série. Hormis l’apparition dans des spin-off (Capcom vs SNK, Tasunoko vs Capcom et Project X Zone), rien n’est sur pour une possible résurrection de la série.
Quand pour un Rival Schools 3 ?
Dans une interview avec Dual Shockers, Hideaki Itsuno, directeur de la série aimerai faire un Rival Schools 3, si Capcom lui donnait les moyens. Une opportunité de mettre fin à la série.
Pour conclure, ceux qui aiment la baston version « lycée japonais » seront intéressés par Rival Schools. Je vous laisse d’ailleurs, avec l’intro épique sur la Playstation. Bonne rentrée à tous !