Pourquoi le poker et l’eSport ont un bel avenir en commun devant eux ?

Pourquoi le poker et l’eSport ont un bel avenir en commun devant eux ?

Beaucoup de gamers considèrent le poker en ligne comme un grand frère du secteur de l’eSport et il n’est pas difficile de comprendre pourquoi.

Beaucoup de gamers considèrent le poker en ligne comme un grand frère du secteur de l’eSport et il n’est pas difficile de comprendre pourquoi. En France, le lien est évident avec le légendaire joueur de StarCraft, Bertrand ‘ElkY’ Grospellier, qui s’est lancé dans le monde du poker et est devenu une superstar du jeu, menant finalement plusieurs carrières dont celle de joueur pro de Heartstone en compétitions pros d’eSport. Il existe plusieurs raisons de ce bel avenir en commun.

Une couverture médiatique croissante

Le jeu vidéo en réseau et le poker en ligne, notamment dans sa variante Texas Hold’em, ont tous deux évolué à un rythme similaire avec une montée en renommée très marquée lors de la dernière décennie. Il faut dire que les deux sont accessibles, authentiques et divertissants, qu’ils arrivent à toucher un large public, et qu’ils évoluent constamment avec le développement des nouvelles technologies. Mais il ne faut pas oublier l’importance d’une couverture médiatique croissante et efficace.

Avec de gros médias comme la chaine Sky et la BBC, qui ont présenté le Championnat du monde de League of Legends en 2015, les joueurs commencent à prendre conscience des deux pratiques et réalisent qu’ils doivent désormais se lancer dans l’aventure ou rater le train du moment. Eh oui, la couverture médiatique générale des différents eSports n’a fait que grandir. De la même manière, le poker a bénéficié d’une grande visibilité au cours des dernières années, l’ESPN offrant une couverture complète des WSOP et un suivi régulier des plus gros tournois dans les principaux médias. Il est aujourd’hui peu probable que cette tendance s’inverse.

L’argent, ce roi du monde

Alors que la plupart des meilleurs prix en eSports sont encore dépassés par les millions de dollars dépensés régulièrement dans les grands tournois de poker, l’écart se réduit de plus en plus. L’International 2017 a fracassé le record du plus grand prize pool de l’eSport, avec le Dota 2 Championship de Valve donnant 24 787 916 $, dont 10 862 683 $ sont allés à la Team Liquid, grande gagnante de l’évènement.

Les meilleurs joueurs d’eSports peuvent désormais signer des contrats professionnels dans lesquels ils reçoivent un salaire distinct de celui des gains en prix, de la même manière que les meilleurs joueurs de poker qui signent des contrats de sponsoring avec des sites de poker. Les joueurs, le public et les diffuseurs suivent la tendance imposée l’argent…

Photo par Dinah888 / CC BY 2.0
Alors que la plupart des meilleurs prix en eSports sont encore dépassés par les millions de dollars dépensés régulièrement dans les grands tournois de poker, l’écart se réduit de plus en plus

Accessibilité, authenticité, interactivité

Les sports, tout comme le poker, permettent aux fans de communiquer avec ses stars de manière beaucoup plus directe que les sports traditionnels. Pas de méga stars formées aux médias : au poker comme en eSport, les flux en direct sur des plateformes telles que Twitch deviennent de plus en plus importants. Ils diffusent en direct les matches des joueurs populaires, leurs commentaires divertissants et mettent en valeur leurs compétences tout en interagissant directement avec leurs légions de fans.

TonkaaaaP au poker est l’exemple de l’incroyable streamer en ligne qui réussit à attirer un large public, avec ses flux brillamment amusants qui connectent ses téléspectateurs, Team NeverLucky, de façon impressionnante. Les têtes d’affiche d’eSport comme Tyler ‘Ninja’ Blevins, qui diffuse ses parties de Fortnite à des millions de personnes dans le monde entier sur Twitch, sont également devenues de grandes stars, gagnant des centaines de milliers de dollars par mois en streaming grâce à ses 11,5 millions d’abonnés YouTube. Les jeunes se sentent connectés à leurs héros, qu’ils écoutent et suivent souvent tous les jours, à l’inverse des stars du sport traditionnelles avec lesquelles il est presque impossible d’interagir.

Les grandes entreprises sentent le bon filon

Les groupes internationaux commencent à prendre conscience du poids économique de l’eSport. Gilette a annoncé l’an dernier qu’il parrainerait Edward Gaming, l’une des meilleures équipes de League of Legends au monde, après s’être déjà associé au Championnat du monde Intel Extreme Masters. Certains rapports ont suggéré que d’ici 2021, l’industrie mondiale des sports électroniques dépenserait un milliard de dollars en publicité. Les grands noms du monde des affaires commanditent des tournois de poker et des joueurs depuis plus de dix ans maintenant, et il est fort probable qu’ils vont continuer à miser à la fois sur l’eSport et sur le poker.

Photo par Dinah888 / CC BY 2.0
Il est fort probable que les grands noms du monde des affaires vont continuer à miser à la fois sur l’eSport et sur le poker

Des pratiques axées sur les nouvelles générations.

Des accords sont conclus de plus en plus fréquemment entre les organisateurs de tournois de poker et les compétitions d’eSport avec des partenaires de diffusion en continu importants tels que Facebook, Twitter, YouTube et Twitch. Et quand on regarde la démographie du public, il est facile de comprendre pourquoi l’eSport et le poker ont trouvé leur place sur ces plateformes.

Un exemple de ce phénomène est constitué par les énormes chiffres des tournois de poker suivis en direct sur YouTube ou encore MPPL, avec parfois des millions de vues sur toutes les plateformes. De la même manière, Ninja Vegas 18, un tournoi Fortnite en streaming live mettant en vedette Ninja contre tous les joueurs à Fortnite Battle Royale depuis le eSports Arena de Las Vegas, a battu des records de diffusion Twitch. On peut donc s’attendre à ce que la popularité de l’eSport et du poker en ligne augmente en particulier chez les nouvelles générations.

Liens durables entre sport, sport et poker.

Le géant du football français, le PSG, soutenu par les Qataris, a gagné la réputation de dépenser des milliards dans le football, mais il est entré dans le monde de l’eSport en 2017 avec des équipes sponsorisées dans les compétitions League of Legends, FIFA et Rocket League. Manchester City, West Ham, Wolfsburg et les Red Bulls de New York ont ​​également figuré parmi les équipes de football à recruter des joueurs de la FIFA pour les représenter aux tournois.

Bien qu’aucune équipe sportive n’ait encore engagé de joueurs de poker dans des tournois majeurs, les grands sites de poker continuent de recruter des joueurs renommés pour les représenter. De grands noms du sport comme Boris Becker, Carl Froch et Usain Bolt ont été signés par des plateformes connues pour les promouvoir.

Le lien entre poker, eSport et sports traditionnels va donc continuer à se développer et à s’étoffer, en offrant nous l’espérons, le meilleur de chaque pratique.

Bloodstained: Ritual of the Night alias KickStart-a-vania

Bloodstained: Ritual of the Night alias KickStart-a-vania

Le deuxième gros projet financé sur Kickstarter, Bloodstained: Ritual of the Night, viens de sortir sur PC et Consoles. Ceci sont mes impressions du Metroidvania par Koji Igarashi.

Le financement participatif est comme une épée à double tranchant. Il peut aller du succès au flop en un instant, surtout que les fans contribuent pour leur développement. Surtout quand il s’agit d’un jeu vidéo. On a des exemples de jeux à succès comme Superhot, Shovel Knight ou FTL: Faster than Light. D’autres, peuvent être des flops épiques, comme l’a été pour Might No.9 par le papa de Megaman, Keiji Inafune.

Ce qui nous amène au premier projet le plus contribué sur Kickstarter (avant l’annonce de Shenmue 3) : Bloodstained: Ritual of the Night, par l’ex-employé chez Konami, Koji « Igavania » Igarashi.

Un projet mouvementé qui a duré 4 ans

Avant d’aller dans le jeu, il faut d’abord parler du projet Kickstarter derrière Bloodstained: ROTN. La campagne a débuté le 11 mai 2015, un an après le départ d’Igarashi de Konami. Le projet était supervisé par les mêmes personnes derrière la campagne de Mighty No.9, à savoir Inticreates, 2 Player Production et Fangamer.

La campagne Kickstarter, était un succès avec une cagnotte de plus de 5 millions de $ (5 545 991 $). Il était le projet de jeu vidéo le plus contribué sur Kickstarter, avant Shenmue 3, avec la cagnotte de 6 millions de $.

Cependant, le développement du jeu n’était pas aussi plaisant. Surtout avec les nombreux Stretch Goals promis, mais aussi le flop de Mighty No.9. Au moins, le jeu avait un an supplémentaire pour apprendre des erreurs du pseudo-Megaman, mais est-ce suffisant ?

Entretemps, le jeu retro Bloodstained: Curse of the Moon, sortait sur consoles et PC. Et il était très bien reçu par les joueurs, s’inspirant grandement de Castlevania 3: Dracula’s Curse, avec ses nombreux personnages jouables.

Le 18 juin 2019, Bloodstained: ROTN sort officiellement sur PC, Playstation 4, Xbox One et Nintendo Switch. Les seuls ports qui n’ont pas été inclus sont ceux sur PS Vita, Linux, Mac et Wii U (ce dernier étant discontinu).

Ce n’est plus l’ordre d’Ecclesia

Durant la révolution industrielle du 18e siècle, une horde de démons ravage les villes anglophones. Craignant leur disparition, la Guilde des Alchimistes parvient à créer des Cristalliseurs : des êtres humains capable d’exploiter la puissance des démons, à travers des cristaux. Sauf que les alchimistes, en sacrifiant ces Cristalliseurs, ont laissé passé les démons vers le monde réel, faisant de nombreuses victimes. L’invasion à, heureusement, été repoussé. Toutefois, deux Cristalliseurs ont survécu au rituel de sacrifice : Gebel et Miriam. Sauf que Miriam, se retrouve dans un coma profond.

Dix ans plus tard, Miriam se réveille de son coma, alors que les démons réapparaissent. Cette fois-ci, sous le contrôle de Gebel. Et le cauchemar recommence.

En voyant le synopsis, on y retrouve des points similaires à Castlevania: Order of Ecclesia. A la différence que Miriam montre plus d’émotions, comparé à Shanoa. Et il y a un lien de « fraternité » entre elle et Gebel, similaire à Shanoa et Albus.

Jusqu’ici, ce sont les premiers détails sur l’histoire du jeu. Pour ce qui est du gameplay : si vous êtes familier avec le style Metroidvania, vous n’avez aucun problème à y jouer. Le jeu repose sur l’exploration ainsi que le dégommage de démons. Vous gagnez en niveau pour devenir plus fort, vous collectez une masse d’armes et accessoires, et vous avez à battre divers boss pour avancer dans le château.

Les objets peuvent être récupérés par les monstres, dans les coffres, à acheter au magasin ou via l’alchimie. Dans le village d’Arrantville, Johannes vous offre la possibilité de convertir les matériaux récupérés dans votre expédition en armes ou équipement. Vous pouvez aussi faire des plats pour booster vos stats et récupérer de la vie ou convertir les armes en trop en matériaux.

Et plus tard dans le jeu, vous pouvez customiser Miriam avec une nouvelle coupe de cheveux, et changer la couleur du personnage.

Miriam dans toute sa splendeur.

Attrapez-les tous, ces fragments !

Ce qui m’amène aux fragments. Au même titre que Aria/Dawn of Sorrow, chaque monstre (ou du moins, pas tous), peut vous offrir un fragment. Ces fragments fonctionne comme la magie dans le jeu. Chaque fragment ont un code couleur, ayant sa fonctionnalité :

  • Rouge pour lancer des sorts uniques
  • Violet pour les sorts directionnels (stick analogue droit + R2/RT)
  • Bleu pour les manipulation de l’environnement & transformations
  • Vert pour invoquer les familiers
  • Jaune pour booster vos capacités
  • Blanc pour débloquer des techniques permanent (double saut, raccourci, …)

L’apparition des fragments reste aléatoire, se basant sur votre chance. Et il est possible de collecter plusieurs fois la même capacité, sauf pour les fragments blancs. Mais il est aussi possible d’augmenter leur puissance via l’alchimie. Avec les matériaux adéquates, vous pouvez augmenter leur rang pour booster leur puissance.

Prépare-toi à te prendre une savate ! WATAAAH!!!

Pour le reste, les villageois vous propose divers quêtes à accomplir, pour gagner du matériel ou des objets, sans passer par l’exploration. Et c’est toujours un plaisir d’apprendre plus sur la plupart des villageois.

Un jeu indépendant de qualité, mais pas parfait

Pour la présentation graphique, le jeu n’est pas si moche. L’atmosphère gothique est présent, les modèles sont bien détaillé, et le jeu est mieux rendu que dans la version beta. Sans compter que les illustrations sont réalisés par Ayami Kojima (celle derrière les couvertures de jeux Castlevania) et le légendaire illustrateur de Final Fantasy : Yoshitaka Amano
Malgré que c’est assez bizarre de voir les membres dépasser le mur, juste pour voir s’il y a une zone secret. Mais là-encore, le jeu est 2.5D.

Côté musique, ça reste du lourd ! Michiru Yamane, qui avait composé pour plusieurs titres de Castlevania, est de retour pour Bloodstained. Elle est accompagnée par Ippo Yamada (Inti Creates), qui lui aussi offre des musiques atmosphériques au jeu.

Pour les voix, vous serez satisfait selon le choix entre l’anglais ou le japonais. Côté anglais nous avons :

  • Miriam – Erica Lindbeck (Cassie Cage de MK11, Futaba Sakura, Blaze the Cat,…)
  • Gebel – Ray Chase (Noctis de FFXV, Mitsurugi de Soul Calibur 6,…)
  • Johanness – Benjamin Diskin (Megaman de Megaman 11,…)
  • Zangetsu – David Hayter (Solid Snake de Metal Gear Solid)
  • Orlok Dracule – Robert Belgrade (Alucard de Castlevania: SOTN)

Et pour les puristes japonais (même ordre) :

  • Ami Koshimizu (Kallen de Code: Geass, Ryuko de Kill la Kill,…)
  • Shusaku Shirakawa (Kiji de Blood Lad)
  • Kazuyuki Okitsu (Jonathan Joestar de Jojo’s Bizarre Adventure,..)
  • Hiroki Yasumoto (Agni de Black Butler, Sado de Bleach, Guile de Street Fighter IV et V,…)
  • Ryotaro Okiayu (Zero de Megaman X, Byakuya Kuchiki de Bleach,…)

Cependant, le jeu a quand même quelques soucis en termes de bugs graphiques, ainsi qu’au niveau du texte (espaces trop grandes). Sans compter un bug sur les coffres après l’installation de la MAJ 1.02.

Mais le plus gros soucis vient sur le portage sur la Switch. Non seulement que le jeu est restreint à la résolution 720p/60fps, le jeu souffre de lag graphique et d’inputs, même en mode « Dock ».

Vidéo test de Bloodstained (Switch) par Spawn Wave

Au final, Bloodstained est-il un pari réussi ?

Igarashi a réussi à redonner gout à l’univers Metroidvania. Au final, Bloodstained: Ritual of the Night rend justice à donner un successeur à la série Castlevania. Bien que ça soit un copié-collé des jeux Dawn of Sorrow et Order of Ecclesia, il arrive à s’éloigner de ses prédécesseurs en s’offrant une identité différente. Bien-sûr, le jeu garde certains points faibles, notamment pour ceux qui ont eu le jeu sur Switch. Mais, on espère que ces problèmes seront fixés dans le futur.

Une autre bonne nouvelle est que les futurs DLC, seront disponibles dans le future. Ce qui inclut de nouveaux personnages, un mode multijoueur ainsi que des modes inédits (Classique, Boss Rush, Rogue Like,…).

Si vous aimez les actions RPG, ou si vous êtes un fan de la série Castlevania (voir des Metroidvania en général), Bloodstained: Ritual of the Night va vous satisfaire.

Sono chi no sadame.....MIIIIIIIIIRIAM!!!!
« Sono chi no sadame…..MIIIIIIIIIRIAM!!!! »
Les principaux tournois eSport dans le monde

Les principaux tournois eSport dans le monde

Le temps des tournois mettant aux prises des amateurs sur le jeu vidéo Spacewar! pour empocher une poignée de magazines est révolu.

Depuis la fin des années 1990 et les tournois centrés sur Quake, l’un des précurseurs du FPS, la pratique s’est démocratisée et les gains mis en jeu ont explosé. Le sport électronique, appelé communément eSport, est devenu progressivement une discipline sportive à part entière. Les sponsors ont afflué. Les joueurs se sont professionnalisés et les spectateurs se sont multipliés. Aujourd’hui, certains tournois sont retransmis en grande pompe à la télévision et les dotations dépassent souvent le million de dollars. Le marché de l’eSport pèse plus de 1 milliard de dollars et ses évènements attirent toujours plus de joueurs. Alors, si l’idée germe dans votre esprit, voici quelques-uns des plus importants tournois eSport organisés dans le monde.

The International

Photo par Anthony Brolin / CC BY 4.0
Photo par Anthony Brolin / CC BY 4.0

Plus grand tournoi de sports électroniques au monde, The International est basé sur le jeu vidéo Dota 2 de l’éditeur Valve Corporation. En 2019, pour sa neuvième édition, le tournoi se déroule sur le sol chinois en suivant le format habituel. Le montant total des gains dépasse les 25 millions de dollars, record atteint l’an passé à Vancouver où les équipes s’affrontaient pour remporter le plus grand prix de l’histoire de l’eSport : 10 millions de dollars allant aux vainqueurs et quatre millions aux finalistes !

Quand on sait qu’en 2011, année de la première édition du tournoi, les gains s’élevaient seulement à 1,6 million de dollars, ça laisse songeur… D’autant qu’à l’année, la dotation totale basée sur le jeu Dota 2dépasse les 130 millions de dollars ! Un record absolu.

League of Legends World Championship

Le Championnat du monde de League of Legends correspond au point culminant de la saison de League of Legends (près de 50 millions de dollars de dotations annuelles), l’un des jeux d’arène les plus populaires. Chaque année depuis 2011, l’événement est organisé par Rio Games, l’éditeur du jeu, dans une région du globe. En 2019, elle se déroule en Europe, avec une finale à Paris. En 2020, le championnat sera organisé en Chine et en 2021 en Amérique du Nord. Chaque fois, les meilleures équipes du monde s’affrontent pour remporter le trophée et se partager des gains approchant 7 millions de dollars, comme ce fut le cas lors de la dernière édition en Corée du Sud.

Overwatch League Championship

L’Overwatch League (OWL) est une ligue eSports professionnelle dédiée au jeu vidéo Overwatch et éditée par Blizzard Entertainment. L’Overwatch League suit le modèle des autres ligues sportives professionnelles nord-américaines : les joueurs figurant sur la liste reçoivent un salaire annuel minimum, des avantages, partagent des revenus et des gains en fonction des performances de leur équipe. En 2019, les 20 équipes situées tout autour du monde s’affrontent pour remporter la plus grosse part des 5 millions de dollars de gains, dont plus d’un million pour le vainqueur.

WCOOP

Voici un dérivé de l’eSport qui peut rapporter gros : les WCOOP ou World Championship of Online Poker (WCOOP). Organisés par PokerStars, ils occupent depuis leur création le haut du classement des dotations globales à l’année, ce qui peut paraître logique puisqu’elles sont divisées en autant de championnats constitués de plusieurs tournois dont les principaux dépassent les deux millions de dollars de dotations. En 2018, les joueurs se sont partagé plus de 116 millions de dollars ! Autant dire que les gains distribués au poker en ligne n’ont rien à envier aux meilleurs prix décernés dans l’eSport.

Autres tournois eSport internationaux

Photo par Jamie McInall / CC BY 4.0

Parmi les autres principaux tournois eSport organisés à travers le monde, la Coupe du monde de Fornite ade quoi retenir votre attention avec les 3 millions de dollars promis aux vainqueurs. On peut également citer le IEM Katowice et son million d’euros de dotations, le DreamHack d’origine Suédoise, le PlayStation Plus League qui permet de participer depuis son canapé, le Call of Duty World League organisé par son éditeur Activision, ou encore le Evolution Championship Series pour se battre à Street of Fighterou Mortal Kombat.

Et les tournois eSport organisés en France ?

En France, les tournois organisés sont plus modestes, mais ont tout de même des atouts à faire valoir. Par exemple, la Gamers Assembly, qui est l’un des principaux tournois eSport amateur et professionnel. 100% Français, il se développe d’année en année. Lors de sa dernière édition, les joueurs se sont partagé 70 000 euros de dotations. Le Lyon E-Sport est également devenu un évènement incontournable en France avec des prix dépassant quelques dizaines de milliers d’euros.

(Article d’origine par Xavier Bernard)

Histoire de Capcom – Partie 1 : les débuts du studio

Histoire de Capcom – Partie 1 : les débuts du studio

Première partie de la rétrospective du studio japonais Capcom, pour célébrer les 40 ans du studio. Je parlerai des débuts du studio jusqu’au début des années 90.

Parmi les studios de jeux vidéo au Japon, Capcom fait partie des plus connus. Il garde une place dans l’histoire du jeu vidéo, comme l’un des studios les plus reconnus au monde. Durant ses périodes, le studio a connu ses périodes de succès, mais aussi d’échecs.
Aujourd’hui, la compagnie est parvenu à atteindre un niveau stable, malgré quelques points noirs sur son CV.

Capcom fut fondé le 30 mai 1979 à Osaka, par Kenzo Tsujimoto. Durant cette période, il était encore président chez Irem, un autre studio de jeu vidéo, jusqu’à son départ en 1983. Au départ, la compagnie était nommé « IRM Corporation », avec un subsidiaire du nom de Japan Capsule Computers Co., en 1981. Ce dernier était responsable de la fabrication et distribution de machine de jeux.

Ce n’est qu’en 1983 que la firme devient Capcom et se lance dans le business des bornes de jeux Arcade, malgré la période du Krack du jeu vidéo, voyant une crise majeure dans le business des consoles de salon.
En mai 1984, Capcom sort son premier jeu Arcade, Vulgus, suivi du SHMUP 1942, en décembre de la même année.

Vulgus, premier jeu sorti par Capcom, sur Arcade (1984)
Vulgus, premier jeu sorti par Capcom, sur Arcade (1984)

L’année 1985 voit la sortie de deux nouveaux jeux Arcade : Commando et Ghost’n Goblins. C’est durant cette période que Capcom installera une branche en Californie, avec Capcom USA.
Suivant le lancement de la NES aux USA en octobre, Capcom se lance dans la distributions de jeux vidéo sur consoles. Leur premier jeu est le portage de 1942, sortie en décembre ’85.

Flyer de Ghost'n Goblins pour Arcade (1985)
Flyer de Ghost’n Goblins pour Arcade (1985)
Portage de 1942 sur la NES (1985)
Portage de 1942 sur la NES (1985)

Début de Capcom sur consoles de salon.

En 1986, Capcom distribue pour la NES les portages de Commando et Ghost’n Goblins. Et en 1987, Capcom fait sortir Street Fighter sur Arcade, et Rockman (alias Megaman) sur la NES. Bien-sûr, ces deux jeux marqueront le début de franchises qui auront un énorme impact dans le jeu vidéo.

Street Fighter, premier du nom (1987)
Artwork japonaise de Megaman 1 sur la NES (Décembre 1987)
Artwork japonaise de Megaman 1 sur la NES (Décembre 1987)

L’année 1988 marque la sortie de Megaman 2, qui deviendra un énorme succès, comparé au premier épisode. Durant la même année, Capcom sort Bionic Commando sur la NES, aussi connu sous le nom de « Hitler no Fukkatsu: Top Secret » au Japon. Cette suite du jeu Arcade de 1987, fut connu pour son utilisation des Nazis, qui sera censuré en Occident.
Pendant cette même année, Capcom sort son premier système Arcade de sa série de Capcom Play System : la CPS-1. Son premier jeu : Forgotten Worlds.

Megaman 2 sur la NES (1988)
Megaman 2 sur la NES (1988)

Vers 1989, Capcom s’installe au Royaume Uni. Durant le mois de décembre, Capcom sort le beat’em up Final Fight sur Arcade, pour concurrencer avec Double Dragon. Supposé s’appeler « Street Fighter ’89 », le jeu se voit renommé en Final Fight, voyant qu’il n’a aucune référence au premier SF.
Durant la même année, Capcom sort sur leur machine arcade CPS-1, Strider, qui est basé sur le manga de Moto Kikaku.
Côté console, Capcom sort le premier en collaboration avec Disney, DuckTales (alias la Bande à Picsou).

Flyer de Final Fight sur Arcade
Flyer de Final Fight sur Arcade

Ceci conclut la première partie. Rendez-vous prochainement pour la suite de l’histoire de Capcom.

Mortal Kombat 11 – mes premières impressions

Mortal Kombat 11 – mes premières impressions

Plus violent, plus barbare, plus sanglant ! Mortal Kombat 11 parvient à faire sa place comme une des références du VS Fighting. Ceci sont mes impressions sur le 11e opus.

Il a fallut 4 ans avant la sortie d’un nouvel épisode du plus « gore » des jeux de combats. Netherrealm Studios continue son avancé après le succès d’Injustice 2, avec le 11e opus de Mortal Kombat.

Pour faire un récapitulatif, le 10e épisode offrait du nouveau en terme de gameplay : principalement avec le système de variations pour chacun des personnages. Alors que celui-ci n’était pas « parfait », le concept est bien inspiré d’autres jeux (principalement Street Fighter et le choix du Super Combo). Mais le jeu reste très solide, malgré quelques faux pas, comme le choix de la Faction, durant les matchs en ligne.

Ceci dit, comment Mortal Kombat 11 va parvenir à évoluer contrairement à l’épisode précédent ?

Crisis on Infinite Earth-Realm

L’histoire de MK11 se déroule après la fin du 10e opus. Le dieu déchu Shinnok a été vaincu grâce à Raiden et aux forces du Royaume Terrestre. Cependant, pour le dieu du Tonnerre, il se retrouve corrompu après avoir réparer le Jinsen. Ce qui le transforme en justicier corrompu, par la suite. Après avoir décapité la tête de Shinnok, pour servir d’avertissement, une figure émerge pour restaurer le flux temporel que Raiden à foutu en l’air, depuis MK9.

Cette personne est Kronika, la mère de Shinnok, déesse du temps et la plus puissante des Dieux Divins. Son but est d’effacer le flux temporel, en mélangeant le passé avec le présent, afin de créer une nouvelle ère, répondant à sa perfection.

Pour ce qui est du roster, on retrouve une partie de ceux présent dans MKX, avec des anciens qui font leur réapparition dans la série (Baraka, Skarlet, Shao Khan, Noob Saibot,…). Concernant les nouveaux venus, nous avons droit à :

  • Geras, un servant de Kronika, capable de manipuler le temps
  • Kollector, un sous-fifre de Shao Khan avide d’argent
  • Centrion, la déesse de la Nature et sœur de Shinnok

Comme on peut le voir, le thème de MK11 est de réunir l’ancienne génération avec la nouvelle. Certains revenant reviennent même avec un nouveau look, comme est le cas pour Frost. Mais le roster reste correcte, pour le moment. Car oui, des personnages DLC sont prévus prochainement (hormis Shao Khan qui est en précommande).

THE WORLD!! Oups…mauvaise franchise.

Kombat avec Klasse !

Pour le gameplay, Mortal Kombat 11 reste le même depuis le reboot, mais vient de revoir en partie son système de combat. On y retrouve le système de combos issue de MK9, les attaques environnementaux, ainsi que les Fatalités et Brutalités.
Mais comme nouvelle additions, nous avons :

  • Parade parfaite : avec le bon timing, il est possible de parer une attaque sans prendre de dégâts. Durant ce stade, il est aussi possible de contre-attaquer avec une attaque au blocage.
  • Krushing Blows (Coups Broyants) : Permet de changer les propriétés d’un coup spécial et offrir des dégâts supplémentaires, si les conditions sont remplis. Chaque attaque avec la propriété KB, ne peut être utilisé qu’une fois par match.
  • Fatal Blow : Similaire à l’attaque X-Ray, c’est l’équivalent du super combo, capable de générer des dégâts importants. Elle est actif que lorsque vie est au niveau « Danger » et ne peut être utilisé qu’une fois par match. Si l’attaque est raté, il peut être réutilisé après un cooldown.
  • Barre offensive / défensive : remplaçant la barre de spéciale. Il permet d’effectuer des attaques EX pour les coups spéciaux, des attaques à la relevé, les esquives ainsi que les attaques environnementaux.
    Chacune de ses attributs coute une barre de la jauge offensive ou défensive et nécessite une période de cooldown pour être réutilisé.
Le tutoriel dans MK11 offre tous les outils pour survivre.
Le tutoriel dans MK11 offre tous les outils pour survivre.

Mais l’une des grande nouveauté de MK11, est son système de Variation. À la base, vous avez accès à 2 variations pour chaque personnage, offrant un set prédéfini de coups spéciaux supplémentaires. Mais il est possible de customiser ces variations, voir de créer une personnelle. Vous pouvez change le skin du personnages, ses accessoires (parmi les trois à dispositions), sa pose de victoire ou d’introduction, ainsi que ses coups spéciaux.

Alors que ces coups sont débloqués par défauts, vous êtes limités à trois blocs. Sachant qu’un coup spécial peut prendre 2 blocs. Au pire, il y a des sets prédéfini, avec des sets spécialement pour les tournois. Toutefois, elles sont à mettre manuellement, contrairement à ceux utilisé par défaut. Ce qui pose problème, surtout pour les compétitions e-sport qui ne souhaitent pas inclure les variations personnalisés.

Il est ou, mon fric ?? Il est ou, mon fric ??

Du Kontenu lourd et complet

Mortal Kombat 11 offre un contenu très complet hors des matchs en ligne. On a déjà le mode Histoire, Tours Classique et Tour du temps. Les tours classique est le mode Arcade de base, avec 3 niveaux de difficultés et un mode Sans-fin pour ceux qui veulent se tâter de la survie.

Pour ce qui est des Tours du temps, ils proposent des challenges variés qui permet de débloquer des Konsommables (objets offrant des bonus durant un match dans ce mode), voir de la monnaie à utiliser dans la Krypte. Mais certains défis permettent aussi de débloquer de nouveaux skins ou accessoires pour vos personnages. Ces challenges sont variés : soit vois avez à compléter les tours pour débloquer les récompenses, ou affronter un adversaire surpuissant en équipe de 3 ou en tag.

Les tours du temps changent à chaque fois, au même titre que les récompenses
Les tours du temps changent à chaque fois, au même titre que les récompenses

Bien-sûr, ces challenges vont tester vos limites et vos prouesses dans le combat. Ce qui amène avec le mode Tutoriel, qui je dirais est très complet.

Il offre les bases et techniques avancés pour s’en sortir dans le jeu, mais aussi les bases du VS fighting, qui peut être utilisé sur n’importe quel jeu. Et c’est un plus que MK11 offre pour ceux qui veulent se lancer à fond dans le VS Fighting, surtout que le tutoriel est très détaillé.

Ce qui amène avec le mode Krypte : et au lieu d’être en vue à la 1ère personne, nous voilà avec un personnage inconnu, s’aventurant dans l’ile de Shang Tsung. Le même lieu où à eu lieu le premier Mortal Kombat (le jeu & le film). Et c’est tellement beau à voir en HD, si l’on compare à MK9.

Bref, la Krypte garde l’aspect aventure dans MK10. En clair, vous aurez à débloquer différents objets à utiliser, pour avancer dans l’exploration. Sans compter les nombreux coffres à ouvrir. Il existe trois types de coffres : ceux qui utilisent de l’or (valeur variable), ceux qui demandent 100 âmes et ceux nécessitant des cœurs. Mais ce n’est pas tout : il est possible de créer des objets ou accessoires à travers la fonderie, faire des donations ou utiliser la relique de Kronika pour réinitialiser les coffres ouverts, sauf ceux qui sont uniques.

Temps de dévaliser les trésors de cette île !
Temps de dévaliser les trésors de cette île !

Une victoire pas vraiment parfait

Alors que le jeu semble parfait, il y a quelques faux pas qui laissent un coup amer. En partie, concernant les accessoires à gagner pour les variations.

Il existe plusieurs moyens de débloquer ces accessoires, au même titre que les skins et animations. Vous pouvez les débloquer dans le mode Histoire, le mode Krype, les Tours du temps ainsi que dans le Tutoriel. Alors que les skins restent dans le cosmétique, ce n’est pas le cas concernant les accessoires. En effet, ils peuvent être équipés d’augmentations qui offrent divers bonus au personnages. Mais voilà le problème : il existe différentes formes d’augmentations qui ne sont pas forcément compatible avec l’accessoire équipé. Et pour couronner le tout, vous avez à augmenter le niveau de vos accessoires à travers les combats. Sachant qu’il y a un total de 90 accessoires par personnage (voir plus en cas de possible DLC), et un total de 25 personnages, ça peut devenir pénible de compléter le jeu à 100%.

De plus, le contenu débloqué à la Krypte est aléatoire. Ce qui explique la raison de réinitialiser les coffres dans ce mode, via l’artifact de Kronika. Ce qui nous amène avec les Cristaux du temps, qui fonctionne comme la monnaie premium du jeu. Vous gagnez des cristaux lorsque vous gagnez un niveau sur votre profil, ou via les tours du temps (de façon aléatoire). Sauf que les objets à acheter dans la boutique sont aléatoires (bien-sûr). Et ces objets peuvent couter cher, surtout ceux de niveau mythique. Oui, il est possible de débloquer tout sans à payer un euro, mais ça va prendre du temps.

Konclusion sur Mortal Kombat 11

Pour un premier jet avant de terminer la campagne principale, Mortal Kombat 11 est assez satisfaisant. Ceux qui sont familier avec la série seront à l’aise avec les nouveautés offerts. De plus, le système de variation, malgré des imperfections, offrent une meilleure sensation de stratégie durant les match-ups. Sans compter les défis offerts et l’excellent tutoriel pour ceux voulant se lancer dans le VS Fighting.

Bien-sûr, le gros point faible reste dans le déblocage de contenu, qui peut prendre énormément de temps. Sans compter que la plupart du contenu sont de l’ordre esthétique, hormis pour les accessoires. Si vous êtes du genre « complétionist », vous pourriez être tenté, malgré qu’il n’y a aucun résultat à la fin.

Mais au final, Mortal Kombat 11 s’en sort positivement.

Journal de bord – The Mixup 2019

Journal de bord – The Mixup 2019

Retour sur ma première visite et participation au Mixup de Lyon : l’un des plus événements liée au VS Fighting en France.

Oui, je suis fan de jeux de bastons. Même si je le répète sans cesse. Alors que je suis plus familier aux tournois locaux, je n’avais jamais tenté l’expérience d’un tournoi officiel. Et je parle de ceux organisés en collaboration avec les studios de jeux vidéo, dans le cadre de l’esport professionnel.

Ce qui m’amène avec le Mixup de Lyon. Organisé par l’association LaDose, c’est un événement qui propose des tournois de VS Fighting, durant le week-end d’Avril. C’est ma première participation dans un tournoi regroupant les joueurs, venant des 4 coins du monde. Comment était mon séjour à Lyon ?

Un stress présent durant le week-end

Le Mixup 2019 durant tout le week-end du 20 au 21 avril 2019. Et ceci de 10h à 22h du soir. En tout, il y a 7 tournois majeurs, plus 5 tournois en side-events :

  • Tekken 7
  • Soul Calibur 6
  • Street Fighter V
  • Dragon Ball FighterZ
  • Dead or Alive 6
  • Guilty Gear Xrd Rev2
  • Blazblue Cross Tag Battle
  • Vampire Savior
  • Garou: Mark of the Wolves
  • Ultra Street Fighter 4
  • Super Street Fighter 2 X
  • Under Night In-Birth EXE

Lorsque vous achetez votre billet en tant que compétiteur, le prix augmente en fonction des tournois sélectionnés. Sachant que les tournois principaux sont plus chères que les side-event. Bien-sûr, il est possible d’être spectateur, mais vous n’aurez pas accès aux jeux en freeplay.

Ce qui m’amène à l’organisation des poules au tournois. Selon le nombre de participants, les tournois peuvent durer toute une journée. Par exemple, un tournoi sur Dragon Ball FighterZ peut durer seulement un jour, avec la finale en début de soirée. Au pire des cas, le tournoi reprend le jour suivant. Par exemple, sur Soul Calibur 6, le Samedi est réservé pour les poules de qualifications, et le Dimanche, pour le reste du tournoi. Sachant que chaque phase de poule sont en double-élimination, le stress peut être assez élevé, comme l’adversaire à affronter ou venir à temps sous peine de disqualification.

Une rencontre avec des vétérans du VS Fighting

Bon, je ne vais pas vous mentir, je me suis fait éliminé rapidement du tournoi. Je savais que mon niveau n’est pas encore au point, surtout avec des joueurs pro dans le mix. Mais l’important était de voir à quoi ressemble un tournoi de haut niveau, et je n’étais pas déçu.

De plus, j’avais eu l’occasion de rencontrer des joueurs exceptionnels : Punk, Louffy, Momochi, Daigo « The Beast » Umehara, Kayane, Irissia, Essx the Sinner, Akainu ou Ricky Ortiz. Mais aussi des streamers sur Twitch/JVTV comme Mikkot0, La Geek en Rose, Midogeek, Mr. Quaraté et Ken Bogard.

Avant tout, j’avais aussi à tester mes compétences au combat. Et j’ai une grosse route à faire, en terme de gestion de stress, mais aussi de stratégie. Si vous avez le courage d’y participer, préparez-vous à subir une dose de sel, surtout en cas de défaite.

Conclusion sur le Mixup 2019 ?

C’était une expérience formidable, si vous êtes fans de compétitions de haut niveau, dans le VS Fighting. J’avais appris de mes erreurs durant mes matchs, mais je me suis confronter à d’autres joueurs étrangers.

Certes, il n’y a pas tous les jeux en compétitions, comme King of Fighters XIV, Super Smash Bros ou même Killer Instinct. Mais il est certain qu’il seront présent pour l’année prochaine, comme Mortal Kombat 11 ou Samurai Spirits.

J’espère pouvoir revenir l’année prochaine, mais si vous êtes fan de compétitions, je vous recommande de venir à l’événement.

Warzard / Red Earth – le jeu de combat oubliée par Capcom

Warzard / Red Earth – le jeu de combat oubliée par Capcom

Un jeu oublié dans les annales de Capcom, jamais porté sur consoles. Ceci est l’histoire oubliée de Warzard, alias Red Earth en occident.

L’année est 1996. Dans le monde du jeu vidéo, on note l’arrivée de la Nintendo 64 dans le marché, la sortie des Tamagotchis, le lancement de Gamefaqs, la fondation de Valve, mais aussi la domination de la 3D, comme la nouvelle norme du jeu vidéo.

Côté Arcade, Capcom sort leur nouveau système Arcade, issu de leur gamme Capcom Play System : la CPS-3. Sauf que, la CPS-3 était un échec en terme de technicité. Malgré une puissance d’animation 2D exceptionnel, les cartouches étaient fragiles à mort. Sans compter le déclin des bornes arcades, compte tenu de l’évolution des consoles qui peuvent émuler l’expérience Arcade à la maison.

Il y avait eu quand même du bon sur la CPS-3 : deux épisodes de Jojo’s Bizarre Adventure, la série Street Fighter 3 (avec l’excellentissime Third Strike) et le premier jeu pour le système, en novembre 1996 : Warzard, alias Red Earth en Occident.

Terre Rouge en vue !

Pour info, j’utilise les noms issus de la version japonaise :

« En l’an 199X, dans une terre alternée. Un monde sans Renaissance, ou Révolution industrielle, où domine la monarchie, les épées et la sorcelerie.
Des pays se retiennent entre eux, mais étaient calme. Jusqu’à qu’une mystérieuse nation apparait. La cruauté sans égal et les monstres mystiques de ce pays, mène le monde dans sa damnation.

Pour faire claire, le mystérieux prophète Valdoll, envoie ses sbires pour conquérir le monde (évidement). L’humanité repose sur 4 héros ayant leur propre motivations à arrêter Valdoll :

  • Leo, le guerrier à la tête de lion
  • Mukuro, le ninja (alias Kenji)
  • Tabasa, la sorcière (alias Tessa)
  • Tao, la jeune experte en arts-martiaux (alias Mai-Ling)

Chacun des héros auront à affronter 8 boss, incluant l’antagoniste Valdoll. Toutefois, l’ordre diffère selon le personnage sélectionné.

Allez hop, en route pour l’aventure !

Un hybride entre VS Fighting, Boss Rush et RPG

Je ne vais pas vous mentir à propos de la présentation de Warzard : l’animation et les graphismes sont superbes, pour 1996. Il est vrai que le Pixel-art prend plus de temps qu’un rendu en 3D. Mais le fait que les animations en 60fps sont tellement fluides, ils marquent le test du temps.

Ce n’est pas la même chose pour la musique qui peut être excellent, voir basique dans la plupart des cas. Mais chacune des musiques vont avec la situation, voir le personnage.

Ce qui nous amène avec le gameplay de Warzard. Comme je l’ai cité dans le sous-titre, le jeu est un mix entre un jeu de combat et un boss rush, avec une dose de RPG. Si vous êtes familier avec les Street Fighter, la base est là : 6 boutons (3 * poings et 3 * pieds), avec des prises, un dash avant et arrière, ainsi que des coups spéciaux. Vous avez aussi droit à un super-combo (2* Quart avant et P), mais aussi un accès à l’attaque Mystic Force. Les orbes d’éléments que vous récupérés durant le combat. Chaque orbe correspond à un élément (Feu, Glace, Vent,…), et selon le boss, vous pouvez lui infliger des dégâts supplémentaires par rapport à sa faiblesse.

Vous avez aussi droit à une parade, appelé Ultimate Guard (P+K de la même forme). Cette technique permet de parer n’importe quel attaque, sans à subir de dégâts de garde. Toutefois, un timing précis est nécessaire, car il peut vous laissez vulnérable.

J’ai l’air de manger du lion ou quoi ?

Au fil du jeu, vous gagner des niveaux, permettant de débloquer de nouveaux coups, voir booster vos statistiques (Force, Défense ou Résistance aux éléments). Mieux vous jouez face au boss, et plus vous récupérez des points d’expériences pour gagner rapidement en niveau. Et il y a aussi deux niveau bonus pour obtenir des points gratuits.

Cerise sur le gâteau, vous pouvez sauvegarder votre personnage, quand vous perdez un match ou terminez le jeu. Le code est à 10 chiffres, allant de 1 à 6. Ce qui est génial pour ceux qui veulent sauvegarder leur progression.

Rien n’est parfait sur Warzard…

L’une des gros déceptions de Warzard est que c’est le seul jeu, issus de la gamme CPS3, à ne pas avoir de portage sur consoles. Pas même dans une collection par Capcom. C’est surtout que le jeu est plus pour un joueur, au lieu de deux. Car oui, il y a un mode VS où vous pouvez affronter les autres joueurs…avec seulement 4 personnages disponibles. Surtout que chaque matchs remportés vous offre des points VS. Et ces points sont nécessaires pour débloquer des coups exclusifs à vos personnages. Ce qui inutile pour ma part.

Et non, les boss ne sont pas disponible en VS, ce qui est décevant. Il faudra attendre Capcom Fighting Jam pour pouvoir jouer à deux boss du jeu, comme personnage jouable : Hauzer le dinosaure et Nool le mollusque (alias Hydron). Mais là encore, Capcom Fighting Jam est une déception en elle-même.

Spinning Bird Kick!! Oups, mauvais jeu…

Et c’est malheureusement ce qui condamne Warzard d’un possible portage. Le fait que ça soit un jeu de combat, et non un Beat’em up (similaire à Metamoquester) a ruiné ce qui est déjà, une gemme oubliée par Capcom. Malgré que, certains personnages ont fait une apparition dans un autre jeu : Leo et Mukuro apparaissent dans Capcom Fighting Jam, et apparaissent comme costumes bonus dans Street Fighter V: Arcade Edition. Tabasa, quant à elle, apparaît dans Pocket Fighters et SVC Chaos: SNK vs Capcom, comme personnage jouable.

Si Warzard compte revenir, je l’imagine comme Beat’em up 3D, similaire à Devil May Cry, voir même Onimusha. En attendant, le jeu est disponible sur émulateur, donc n’hésitez pas à le tester, car il vaut le coup de le tester.

Merci à Arcade Quarter Master pour les infos sur Warzard.

Artwork du jeu Warzard
Rebird – donner des ailes aux e-sportifs handicapés

Rebird – donner des ailes aux e-sportifs handicapés

Une nouvelle société du nom de Rebird, fait son entrée dans l’e-sport. Leur but : favoriser l’égalité et accompagner les joueurs en situation de handicap.

La compétition de jeux vidéo, ou e-sport, est généralement ouvert à tous. Du moins, pas tous. Il existe des cas rare où des joueurs sont restreints par des situations de handicap. On parle de personnes paralysées, souffrant de daltonisme, voir même souffrant de déformation du corps.

C’est là qu’entre la société Rebird : une structure esportive, créée et menée par Théo Jordan et Loïc Beaubras. Alors que le projet existe depuis 2018, c’est en 2019 que la société s’est concrétisée.

Hormis le fait de soutenir ces joueurs handicapés, dans un environnement d’égalité et de respect, ils sont présents sur les jeux axée e-sport : Fifa 19, Street Fighter V, Soul Calibur 6, … Mais ce n’est pas tout, car Rebird aura sa propre chaîne WebTV, ainsi que des livestreaming de sessions de jeu sur Twitch.

Des joueurs handicapés dans l’esport, il en existe avec Rebird !

C’est rare de trouver des joueurs professionnels dans les compétitions de gaming. Mais, il en existe et arrivent à se faire un nom dans la communauté. On peut citer :

Pour ces joueurs, c’est un moyen de s’épanouir malgré leurs restrictions. Et sont parvenus à se forger une place dans la communauté. Surtout que l’esport demande une dévotion à s’entraîner physiquement, ce que n’est pas souvent le cas.

Rebird est pour le moment, la première équipe française composé de joueurs handicapés. Avec pour objectif une participation sur la scène internationale, c’est un bon début pour pouvoir briser les stigmas.

Suivre Rebird : Facebook, Twitter, LinkedIn


Les références et Easter Eggs dans Devil May Cry 5

Les références et Easter Eggs dans Devil May Cry 5

Devil May Cry 5 vient à peine de sortir, et il parvient à redonner goût à la série. Mais qu’en est-il des références et easter eggs cachés dans le jeu ?

Ce n’est pas étonnant que Devil May Cry 5 est l’un des jeux des plus attendus de 2019. Et maintenant qu’il est sortie depuis le 8 mars 2019, je tiens à dire qu’il ne m’a pas déçu. DMC5 est une grande réussite, et je peux vous le confirmer avec un Let’s Play que j’avais fait sur Twitch.

Mais qu’en est-il des références cachés dans le jeu ? Qu’en est-il des secrets laissés par Capcom dans DMC5 ? Alors que je ne vais pas toute les citer, je vous laisse avec quelques bonus que ne savez peut-être pas, ou que vous savez déjà.

D’avance, je vous préviens, il y aura beaucoup de spoilers concernant Devil May Cry 5. Si vous ne l’avez pas encore terminé, faites-le avant de continuer.

1# – Clin d’œil à Resident Evil & DmC: Devil May Cry

Ce n’est rien d’étonnant que DMC5 a utilisé le RE Engine pour son rendu visuel, qui est sublime ! En même temps, Resident Evil et Devil May Cry ont une histoire en commun, depuis le 1er épisode en 2001.

À la base, Devil May Cry était supposé être Resident Evil 4. Hideki Kamiya, avant d’être chez Platinium Games, était impliqué dans le développement du futur jeu. Il voulait un jeu rapide et stylisé, malgré que ça part loin du survival-horror, qui reste le cœur de la série. Jusqu’à que Shinji Mikami, le responsable de la série, convint Kamiya d’en faire, un tout nouveau jeu.

Le reste, on là connait, vu que le jeu aura à son compte, 5 épisodes ainsi que plusieurs spin-off et un reboot par Ninja Theory. Mais on y retrouve quelques détails laissés dans DMC5. Par exemple, le nom Tony Redgrave (le pseudonyme de Dante), avait le prénom de base du personnage principale, durant le développement de DMC1. Avant de s’inspirer de la comédie de Dante, et devient le pseudonyme du chasseur de démon. Le nom sera aussi mentionné dans le roman de Devil May Cry, sortie en 2003 par Shin-Ya Goikeda.

Et en parlant du reboot, le personnage V semble être un clin d’oeil à cet épisode : un homme habillé dans le style grunge, qui change de couleur de cheveux en blanc, durant son Devil Trigger. Mais c’est certainement une coïncidence. Ce qui n’est pas une coïncidence, c’est le costume bonus de Dante, qui rend hommage à cet épisode, optant pour le même code couleur que son prédécesseur.

Costume EX de Dante dans Devil May Cry 5, inspiré de DmC: Devil May Cry
Costume EX de Dante dans Devil May Cry 5, inspiré de DmC: Devil May Cry

2# – Rien à faire des Harley Davidson !

Dante et sa Cavaliere, avec la musique de Brigitte Bardot en musique de fond!
Dante et sa Cavaliere, avec la musique de Brigitte Bardot en musique de fond!

Devil May Cry raffole des bécanes. Depuis le premier épisode jusqu’au 5e opus, il faut qu’il y ai un moment où une moto apparait, voir une référence :

  • Trish arrive en moto dans l’introduction du 1er épisode
  • Dante parcourt le monde des démons à la fin du 2e épisode
  • Lady conduit une moto & Dante l’utilise comme arme temporaire dans DMC3
  • L’épée Red Queen de Nero a un accélérateur de moto comme pommeau.

Ce qui nous amène au 5e épisode et l’apparition du Cavaliere, la nouvelle arme de Dante, où les deux tronçonneuses peuvent former une moto. Ce qui est plus classe que deux sœurs jumelles qui s’entrecroisent pour former une bécane.
Hideaki Itsuno , le directeur du 5e opus, souhaitait avoir une moto comme arme de melée, depuis un long moment. Une idée qui date du 2e épisode, sans donner suite. Encore plus surprenant, c’était supposé être une arme pour Nero, et était supposé s’appeler « Emperor ».

Au final, Cavaliere est une belle addition au jeu, avec un concept original, et un système de combat qui pète la classe

3# – Tel père…telle fille !

Nico et Nell Goldstein, par Shirow Miwa
Nico et Nell Goldstein, par Shirow Miwa

Parlons un peu de la nouvelle venue : Nico. On sait qu’elle est la petite fille adoptive de Nell Goldstein, et développe les différents Devil Breakers pour Nero. Mais qu’en est-il de ses parents ?

Dans l’histoire, on apprends que son père a été tué par Dante, le même homme que sa grand-mère a fabriquée ses deux pistolets : Ebony & Ivory. Cependant, elle n’a aucun remord envers la mort de son papa, car il l’a abandonnée lorsqu’elle était jeune. Dans les rapports de Nico, on apprend que son père était un alchimiste travaillant à Fortuna, auprès de l’Ordre de l’épée. Si vous avez joué à DMC4, c’est confirmé que son père n’est autre qu’Angus.

Alors que les traits de famille sont semblable entre les deux (notamment le port de lunettes), leur personnalité sont complètement différents. Toutefois, Nico s’inspira des recherches de son père, dans la conception d’une arme assez particulière…

4# – Longue vie au roi !

Comparatif entre Dante (avec Dr Faust) et Michael Jackson.
Comparatif entre Dante (avec Dr Faust) et Michael Jackson.

Peut-être la meilleure scène du jeu, lorsque Dante acquis le chapeau Dr Faust, par Nico. Oui, il danse dans le même style que le roi de la Pop, Michael Jackson. Ce qui est encore plus ironique que l’année de sortie, coïncide avec les 10 ans de la disparition de Michael Jackson, depuis le 25 juin 2009.

Mais il n’y a pas que la danse de MJ que Dante s’inspire : ses attaques Hat Trick et Mad Hatter, sont aussi inspirés des mouvements de danse par « Smelly », ainsi que du jeu Michael Jackson’s Moonwalker.

En tout cas, Dante a tout aussi la grande classe, que G dans Street Fighter V.

5# – Un retour dans le passé

Une chose qui faut savoir, c’est que le Devil May Cry 5 fait beaucoup de références des épisodes précédents : pas seulement les 4 épisodes précédents, mais aussi les deux romans (DMC et DMC5: Before the Nightmare) et l’anime de 2007.

C’est d’ailleurs le seul jeu où les personnages majeurs de la série apparaissent, où sont mentionnés, d’une manière ou une autre. Ce qui inclut Patty, Kyrie et J.D. Morrisson (qui a subit le traitement à la Nick Fury). Le seule personnage ne faisant pas d’apparition est Lucia de DMC2, malgré qu’elle apparait dans l’histoire de DMC5: Before the Nightmare, dans le combat face à Balrog.

Peut-être que Lucia apparaîtra en tant que DLC ? Rien n’est sur pour le moment..

Bonus – Ce n’est pas l’arbre sacré dans Dragon Ball Z ?

Le Qliphoth, le centre dans l'histoire de DMC5.
Le Qliphoth, le centre dans l’histoire de DMC5.

Celui-ci est assez obscure, ou une pur coïncidence, mais il est possible que le Qliphoth, l’arbre démoniaque qui est le centre de l’histoire dans DMC5, est similaire à l’arbre sacrée dans le film Dragon Ball Z : Le Combat fratricide.

Pour être plus précis, le Qliphoth est inspiré du Judaïsme (principalement le Kabbalah) et l’arbre divin Yggdrasil. Sauf qu’en y repensant, il y a quelques points commun avec le film impliquant Thalès, le frère caché de Son Goku.

Je m’explique : un arbre qui peut atteindre la stratosphère, absorbant une certaine énergie (comme le sang des humain) et permet de faire pousser un fruit démoniaque, offrant une puissance sans égale à celui qui le mange.

Sans compter qu’il implique un vilain, qui est être le frère jumeau du protagoniste. Dans ce cas : Dante et Vergil (sous la forme d’Urizen), au lieu de Goku et Thalès.

Certes, cela n’a rien à voir avec DMC5, et tout ceci n’est qu’une coïncidence avec un film de 1990. Mais c’est assez étrange, lorsqu’on y pense.

Y’a-t-il d’autres références que j’ai oublié ? N’hésitez pas à les mentionner en commentaire.

L’arrestation de Pierre Taki affectent Kingdom Hearts 3 & Judgement

L’arrestation de Pierre Taki affectent Kingdom Hearts 3 & Judgement

Suite à l’arrestation de l’acteur Pierre Taki pour consommation de drogues, les jeux Kingdom Hearts 3 et Judgement se voient affectés par la suite.

Masanori « Pierre » Taki est assez connu dans le monde de l’animation et de la musique japonaise.
Alors que la plupart des films restent exclusive au Japon, il avait fait du dubbing pour divers films connus : il était la voix de Hanzo dans « Kubo et l’Armure magique » et Olaf dans « La reine des Glaces » et Kingdom Hearts 3. Et récemment, il prête la voix du personnage Kyuhei Hamura dans Judgement sur PS4.

Sauf que voilà, il vient d’être arrêté pour possession et consommation de cocaïne. Ce que le comédien vient d’admettre auprès des forces de l’ordre. Il peut risquer jusqu’à 7 ans de prison.

Conséquences de l’arrestation de Pierre Taki

D’une part, la tournée de son groupe musical, Denki Groove, s’arrêtera, alors qu’il célèbre son 30e anniversaire. Mais le pire se retrouve dans les jeux Kingdom Hearts 3 et Judgement.

Pour KH3, Square Enix va sortir un nouveau patch, remplaçant la voix japonaise d’Olaf par un autre acteur. Rien n’est encore donnée concernant le nom de l’acteur.

Pour le cas de Judgement (Judge Eyes au Japon), c’est un autre histoire. Le jeu est actuellement retirés des boutiques et du Playstation Store, par ordre de Sega. Toutefois, rien n’est certain concernant la sortie occidental du jeu, prévue pour le 25 juin 2019. Le cas était similaire avec l’acteur Hiroko Narimiya dans Yakuza 4. Après son arrestation pour les mêmes motifs, il se voit remplacé dans la version remastérisé par un autre acteur, Toshiki Masuda.

Peut-être que le cas va être similaire dans le portage occidental de Judgement. Toutefois, l’affaire reste à suivre, en ce qui concerne la suite des événements.

Source(s) : Gameblog, JapanTimes, Otaquest