Beaucoup de gamers considèrent le poker en ligne comme un grand frère du secteur de l’eSport et il n’est pas difficile de comprendre pourquoi.
Beaucoup de gamers considèrent le poker en ligne comme un grand frère du secteur de l’eSport et il n’est pas difficile de comprendre pourquoi. En France, le lien est évident avec le légendaire joueur de StarCraft, Bertrand ‘ElkY’ Grospellier, qui s’est lancé dans le monde du poker et est devenu une superstar du jeu, menant finalement plusieurs carrières dont celle de joueur pro de Heartstone en compétitions pros d’eSport. Il existe plusieurs raisons de ce bel avenir en commun.
Une couverture médiatique croissante
Le jeu vidéo en réseau et le poker en
ligne, notamment dans sa variante Texas Hold’em, ont tous deux
évolué à un rythme similaire avec une montée en renommée très marquée lors de
la dernière décennie. Il faut dire que les
deux sont accessibles, authentiques et divertissants, qu’ils arrivent à toucher
un large public, et qu’ils évoluent constamment avec le développement des
nouvelles technologies. Mais il ne faut pas oublier l’importance d’une
couverture médiatique croissante et efficace.
Avec de gros médias comme la chaine Sky et la BBC, qui ont présenté le Championnat du monde de League of Legends en 2015, les joueurs commencent à prendre conscience des deux pratiques et réalisent qu’ils doivent désormais se lancer dans l’aventure ou rater le train du moment. Eh oui, la couverture médiatique générale des différents eSports n’a fait que grandir. De la même manière, le poker a bénéficié d’une grande visibilité au cours des dernières années, l’ESPN offrant une couverture complète des WSOP et un suivi régulier des plus gros tournois dans les principaux médias. Il est aujourd’hui peu probable que cette tendance s’inverse.
L’argent, ce roi du monde
Alors que la plupart des meilleurs prix
en eSports sont encore dépassés par les millions de dollars dépensés
régulièrement dans les grands tournois de poker, l’écart se réduit de plus en
plus. L’International 2017 a fracassé le record du plus grand prize pool de l’eSport,
avec le Dota 2 Championship de Valve
donnant 24 787 916 $, dont 10 862 683 $ sont allés à la Team Liquid, grande
gagnante de l’évènement.
Les meilleurs joueurs d’eSports peuvent désormais signer des contrats professionnels dans lesquels ils reçoivent un salaire distinct de celui des gains en prix, de la même manière que les meilleurs joueurs de poker qui signent des contrats de sponsoring avec des sites de poker. Les joueurs, le public et les diffuseurs suivent la tendance imposée l’argent…
Accessibilité, authenticité, interactivité
Les sports, tout comme le poker,
permettent aux fans de communiquer avec ses stars de manière beaucoup plus
directe que les sports traditionnels. Pas de méga stars formées aux
médias : au poker comme en eSport, les flux en direct sur des plateformes telles
que Twitch deviennent de plus en plus
importants. Ils diffusent en direct les
matches des joueurs populaires, leurs commentaires divertissants et mettent
en valeur leurs compétences tout en interagissant directement avec leurs
légions de fans.
TonkaaaaP au poker est l’exemple de l’incroyable streamer en ligne qui réussit à attirer un large public, avec ses flux brillamment amusants qui connectent ses téléspectateurs, Team NeverLucky, de façon impressionnante. Les têtes d’affiche d’eSport comme Tyler ‘Ninja’ Blevins, qui diffuse ses parties de Fortnite à des millions de personnes dans le monde entier sur Twitch, sont également devenues de grandes stars, gagnant des centaines de milliers de dollars par mois en streaming grâce à ses 11,5 millions d’abonnés YouTube. Les jeunes se sentent connectés à leurs héros, qu’ils écoutent et suivent souvent tous les jours, à l’inverse des stars du sport traditionnelles avec lesquelles il est presque impossible d’interagir.
Les grandes entreprises sentent le bon filon
Les groupes internationaux commencent à prendre conscience du poids économique de l’eSport. Gilette a annoncé l’an dernier qu’il parrainerait Edward Gaming, l’une des meilleures équipes de League of Legends au monde, après s’être déjà associé au Championnat du monde Intel Extreme Masters. Certains rapports ont suggéré que d’ici 2021, l’industrie mondiale des sports électroniques dépenserait un milliard de dollars en publicité. Les grands noms du monde des affaires commanditent des tournois de poker et des joueurs depuis plus de dix ans maintenant, et il est fort probable qu’ils vont continuer à miser à la fois sur l’eSport et sur le poker.
Des pratiques axées sur les nouvelles générations.
Des accords sont conclus de plus en plus
fréquemment entre les organisateurs de tournois de poker et les compétitions
d’eSport avec des partenaires de diffusion en continu importants tels que
Facebook, Twitter, YouTube et Twitch. Et quand on regarde la démographie du
public, il est facile de comprendre pourquoi l’eSport et le poker ont trouvé
leur place sur ces plateformes.
Un exemple de ce phénomène est constitué par les énormes chiffres des tournois de poker suivis en direct sur YouTube ou encore MPPL, avec parfois des millions de vues sur toutes les plateformes.De la même manière, Ninja Vegas 18, un tournoi Fortnite en streaming live mettant en vedette Ninja contre tous les joueurs à Fortnite Battle Royale depuis le eSports Arena de Las Vegas, a battu des records de diffusion Twitch. On peut donc s’attendre à ce que la popularité de l’eSport et du poker en ligne augmente en particulier chez les nouvelles générations.
Liens durables entre sport, sport et poker.
Le géant du football français, le PSG,
soutenu par les Qataris, a gagné la réputation de dépenser des milliards dans
le football, mais il est entré dans le monde de l’eSport en 2017 avec des
équipes sponsorisées dans les compétitions League
of Legends, FIFA et Rocket League.
Manchester City, West Ham, Wolfsburg et les Red Bulls de New York ont
également figuré parmi les équipes de football à recruter des joueurs de la
FIFA pour les représenter aux tournois.
Bien qu’aucune équipe sportive n’ait encore engagé de joueurs de
poker dans des tournois majeurs, les grands sites de poker continuent de
recruter des joueurs renommés pour les représenter. De grands noms du sport comme Boris Becker, Carl Froch et Usain
Bolt ont été signés par des plateformes connues pour les promouvoir.
Le lien entre poker, eSport et sports
traditionnels va donc continuer à se développer et à s’étoffer, en offrant nous
l’espérons, le meilleur de chaque pratique.
Le temps des tournois mettant aux prises des amateurs sur le jeu vidéo Spacewar! pour empocher une poignée de magazines est révolu.
Depuis la fin des années 1990 et les tournois centrés sur Quake, l’un des précurseurs du FPS, la pratique s’est démocratisée et les gains mis en jeu ont explosé. Lesport électronique, appelé communément eSport, est devenu progressivement une discipline sportive à part entière. Les sponsors ont afflué. Les joueurs se sont professionnalisés et les spectateurs se sont multipliés. Aujourd’hui, certains tournois sont retransmis en grande pompe à la télévision et les dotations dépassent souvent le million de dollars. Le marché de l’eSport pèse plus de 1 milliard de dollars et ses évènements attirent toujours plus de joueurs. Alors, si l’idée germe dans votre esprit, voici quelques-uns des plus importants tournois eSport organisés dans le monde.
The International
Plus grand tournoi de sports électroniques au monde, The International est basé sur le jeu vidéo Dota 2 de l’éditeur Valve Corporation. En 2019, pour sa neuvième édition, le tournoi se déroule sur le sol chinois en suivant le format habituel. Le montant total des gains dépasse les 25 millions de dollars, record atteint l’an passé à Vancouver où les équipes s’affrontaient pour remporter le plus grand prix de l’histoire de l’eSport : 10 millions de dollars allant aux vainqueurs et quatre millions aux finalistes !
Quand on sait qu’en 2011, année de la première édition du tournoi, les gains s’élevaient seulement à 1,6 million de dollars, ça laisse songeur… D’autant qu’à l’année, la dotation totale basée sur le jeu Dota 2dépasse les 130 millions de dollars ! Un record absolu.
League of Legends World Championship
Le Championnat du monde deLeague of Legends correspond au point culminant de la saison de League of Legends (près de 50 millions de dollars de dotations annuelles), l’un des jeux d’arène les plus populaires. Chaque année depuis 2011, l’événement est organisé par Rio Games, l’éditeur du jeu, dans une région du globe. En 2019, elle se déroule en Europe, avec une finale à Paris. En 2020, le championnat sera organisé en Chine et en 2021 en Amérique du Nord. Chaque fois, les meilleures équipes du monde s’affrontent pour remporter le trophée et se partager des gains approchant 7 millions de dollars, comme ce fut le cas lors de la dernière édition en Corée du Sud.
Overwatch League Championship
L’Overwatch League (OWL) est une ligue eSports professionnelle dédiée au jeu vidéo Overwatch et éditée par Blizzard Entertainment. L’Overwatch League suit le modèle des autres ligues sportives professionnelles nord-américaines : les joueurs figurant sur la liste reçoivent un salaire annuel minimum, des avantages, partagent des revenus et des gains en fonction des performances de leur équipe. En 2019, les 20 équipes situées tout autour du monde s’affrontent pour remporter la plus grosse part des 5 millions de dollars de gains, dont plus d’un million pour le vainqueur.
WCOOP
Voici un dérivé de l’eSport qui peut rapporter gros : les WCOOP ou World Championship of Online Poker (WCOOP). Organisés par PokerStars, ils occupent depuis leur création le haut du classement des dotations globales à l’année, ce qui peut paraître logique puisqu’elles sont divisées en autant de championnats constitués de plusieurs tournois dont les principaux dépassent les deux millions de dollars de dotations. En 2018, les joueurs se sont partagé plus de 116 millions de dollars ! Autant dire que les gains distribués au poker en ligne n’ont rien à envier aux meilleurs prix décernés dans l’eSport.
Autres tournois eSport internationaux
Parmi les autres principaux tournois eSport organisés à travers le monde, la Coupe du monde de Fornite ade quoi retenir votre attention avec les 3 millions de dollars promis aux vainqueurs. On peut également citer le IEM Katowice et son million d’euros de dotations, le DreamHack d’origine Suédoise, le PlayStation Plus League qui permet de participer depuis son canapé, le Call of Duty World League organisé par son éditeur Activision, ou encore le Evolution Championship Series pour se battre à Street of Fighterou Mortal Kombat.
Et les tournois eSport organisés en France ?
En France, les tournois organisés sont plus modestes, mais ont tout de même des atouts à faire valoir. Par exemple, la Gamers Assembly, qui est l’un des principaux tournois eSport amateur et professionnel. 100% Français, il se développe d’année en année. Lors de sa dernière édition, les joueurs se sont partagé 70 000 euros de dotations. Le Lyon E-Sport est également devenu un évènement incontournable en France avec des prix dépassant quelques dizaines de milliers d’euros.
Une nouvelle société du nom de Rebird, fait son entrée dans l’e-sport. Leur but : favoriser l’égalité et accompagner les joueurs en situation de handicap.
La compétition de jeux vidéo, ou e-sport, est généralement ouvert à tous. Du moins, pas tous. Il existe des cas rare où des joueurs sont restreints par des situations de handicap. On parle de personnes paralysées, souffrant de daltonisme, voir même souffrant de déformation du corps.
C’est là qu’entre la société Rebird : une structure esportive, créée et menée par Théo Jordan et Loïc Beaubras. Alors que le projet existe depuis 2018, c’est en 2019 que la société s’est concrétisée.
Hormis le fait de soutenir ces joueurs handicapés, dans un environnement d’égalité et de respect, ils sont présents sur les jeux axée e-sport : Fifa 19, Street Fighter V, Soul Calibur 6, … Mais ce n’est pas tout, car Rebird aura sa propre chaîne WebTV, ainsi que des livestreaming de sessions de jeu sur Twitch.
Des joueurs handicapés dans l’esport, il en existe avec Rebird !
C’est rare de trouver des joueurs professionnels dans les compétitions de gaming. Mais, il en existe et arrivent à se faire un nom dans la communauté. On peut citer :
Pour ces joueurs, c’est un moyen de s’épanouir malgré leurs restrictions. Et sont parvenus à se forger une place dans la communauté. Surtout que l’esport demande une dévotion à s’entraîner physiquement, ce que n’est pas souvent le cas.
Rebird est pour le moment, la première équipe française composé de joueurs handicapés. Avec pour objectif une participation sur la scène internationale, c’est un bon début pour pouvoir briser les stigmas.
Le week-end du 20 au 21 avril à Lyon, aura lieu le MixUp. Il s’agit d’un des plus grand rendez-vous de VS Fighting en France.
Aux fans de VS Fighting, soyez ravis ! Le MixUp, organisé par l’association LaDOSE, basé à Lyon, revient pour sa 3e édition. L’événement existe depuis 2017, offrant plusieurs tournois, basés sur les jeux de combats du moment. Qu’importe le niveau, chacun est libre d’y participer, en tant que spectateur ou compétiteur.
Pour la 3e édition, voici les jeux en lice, pour les jeux récents :
Tekken 7
Street Fighter V: Arcade Edition / Super Street Fighter 2X
Soul Calibur 6
Dragon Ball FighterZ
Blazblue Cross Tag Battle
Guilty Gear Xrd Rev2
Mais si vous êtes plutôt Old-school, des tournois en Side-Events sont proposés comme :
Under Night In-Birth
Vampire Savior
Garou Mark of the Wolves
Ultra Street Fighter 4
Skullgirls
Puyo Tetris
Pourquoi venir au MixUp de Lyon ?
Ce n’est pas seulement un événement centré sur le VS Fighting. C’est aussi un moyen de rencontré les joueurs pro (ou amateurs) de France, voir même du reste du monde. D’ailleurs, le MixUp fait partie des trois événements majeurs du VS Fighting, avec le Stunfest et le Redbull Kumite.
Si vous n’avez pas les moyens pour aller à l’EVO (voir le CEO), il y a ces tournois.
Le joueur coréen de Street Fighter, Seon-woo “Infiltration” Lee, se retrouve accusé pour abus et violences domestiques. Un coup dur pour l’un des meilleurs participants aux tournois e-sports mondiaux.
Un attentat à main armé s’était déroulé durant un tournoi de Madden ’19, à Jacksonville, Floride. Résultat : 3 morts et 9 blessés, au cours de l’attaque.